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Réalisation : François Christophe et Pierre Meunier.
Musique originale de Jean-François Pauvros.
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« Il n’y a qu’à monter en l’air et y rester un peu de temps », disait Nijinski.
Je n’ai qu’une certitude : la terre m’attire ; ma mère la terre m’attire. Possessive à l’extrême, notre mère rugueuse ne tolère aucun éloignement. Toute prise de distance, toute tentative d’élévation est illico sanctionnée par un brutal retour au lieu d’origine. Mort ou vif ; ma mère la terre me veut mort ou vif. Elle me veut moi, tout contre elle. Elle ne peut se passer de moi. Je lui importe énormément. Microbe d’un jour, je suis le voulu, le sans cesse réclamé, l’enfant entravé de sa mère. Ça nous tombe dessus au sortir de l’utérus, comme nous crions de nous sentir soudain peser, condamnés à la chute perpétuelle vers le bas, toujours plus bas, c’est jamais assez bas…
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«Les trois jeunes femmes sont bien differentes entre...»
«Remarquable, précis. C'est un travail bien fait. Je...»
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