PHUSIS est actif dans le domaine de l’entraînement dans le cadre de son club d’athlétisme ATHLE.ch. Groupe de performance situé dans la région lausannoise, ATHLE.ch compte une dizaine de coureurs de demi-fond de très bon niveau régional, national et international. La 4e des championnats d’Europe et 9e des Jeux olympiques et des championnats du monde Lore Hoffmann (SUI) en est la figure de proue. L’entraînement phusique offre aux jeunes athlètes l’occasion de progresser, non par matraquage mais libération du corps et de l’esprit. Pratiqué de manière sensible, avisée et rigoureuse, l’athlétisme permet de découvrir et d’accompagner très loin les mystérieuses forces qui nous traversent et animent de fond en comble.
L’entraînement phusique repose sur l’expérience de la vie comme phusis : éclosion productrice à partir des profondeurs cachées. Le corps n’est pas conçu comme une machine régie par des processus biochimiques à optimiser et rendre les plus performants possibles, mais comme un mystérieux jeux de tensions qu’il s’agit d’apprendre à sentir, connaître et maîtriser au plus haut niveau.
Libérer les énergies
L’entraînement phusique consiste à augmenter les potentiels pour mieux libérer les énergies : apprendre à sentir et créer des vagues, à grimper et surfer dessus. ATHLE.ch pratique l’athlétisme comme idéal de vie : jeu esthétique de production et de dépassement de soi-même en direction du grand style. La joie et les résultats coulent finalement de source.
Expérience phusique et théories scientifiques
L’approche phusique se distingue de la vision objectiviste en ce qu’elle ne prend pas seulement en compte ce qui se montre et mesure, qu’il s’agit d’analyser et de synthétiser comme il faut, mais s’ouvre à l’invisible, incernable et intraitable par notre entendement. Si le scientifique appréhende et manipule les phénomènes tels des objets, avec les outils de sa claire raison, rivés sur un modèle idéal, le phusicien les accompagne pour sa part productivement, en leurs nature multifactorielle, multidimensionnelle, en leurs spécificités organiques, à partir de leur cohérence et musique phusique, pour les orchestrer le plus harmonieusement et puissamment possible.
L’entraînement phusique est basé sur une expérience de la vie en son double mouvement synchrone : apparitions et productions inouïes à partir de retraits et de destructions étonnants – jeu de celles-ci dans ceux-là.
Alors que l’entraînement traditionnel se caractérise par l’application de théories toutes faites, visant à maximiser les possibilités moyennes et repousser les limites de l’athlète-type, l’entraînement phusique s’ouvre, par-delà toute idée et outil traditionnel, aux potentiels cachés et dimensions oubliées de chacun en sa singularité.
L’entraînement ne cherche pas qu’à provoquer des réactions physico-chimiques par application de schémas éprouvés, mais travaille à la libération (corps et âme) des mystérieuses forces qui traversent et portent chacun.