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La vie, un enfant qui joue.
Le jeu, l’inutile, comme idéal de ce qui est comblé de force.
L’enfance de dieu, παῖς παίζων.
Notre enfance à tous.
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Paroles
« Ils ne demandent qu’à courir dans l’herbe tendre cheveux au vent, bourgeons fougueux et rayonnants ivres de cris et pleins d’élans. Dans les cours toutes ratatinées, ils se défoulent à perdre haleine. Les trottoirs sont toujours trop étroits pour tant d’énergie qui se déploie. On aimerait qu’ils soient sans limite, que leur course n’ait jamais de fin. Qu’ils puissant prendre leurs jambes à leur cou et hurler comme des loups. Les jeunes poussent à toute allure bien étourdis par l’air cinglant. La sève déborde, les branches s’allongent vers la lumière qui ne fait que passer. Ils rêvent de gazons verts et soyeux pour se rouler à perdre la tête, sans se soucier des petites bêtes et oublier les bruits qui grondent. Je les espère solides et grands, pieds bien ancrés dans un sol ferme. Qu’ils ne plient pas sous les tempêtes et fassent de chaque jour une fête. »
Tout à fait en accord avec le retour du printemps… et ce qui l’accompagne.
Cette chanson simple, pourrait exprimer une certaine liberté qui ne pourrait se satisfaire que d’une guitare et d’un peu d’air frais…mais pourquoi devoir tout interpréter? N’est-ce pas simplement penser que d’observer cette mélodie accompagnée de douces paroles de liberté? 🙂
S’il s’agit d’interpréter, c’est évidemment de tout son corps. Autrement dit en expérimentant – et prolongeant les énergies que le morceau libère.