
« Une femme et un homme sur le plateau du théâtre, entourés de mécanismes et de matières animés, vont s’affronter, se séduire, se provoquer, s’exciter, se confier, se défier, s’abandonner, se rapprocher, se moquer… Jusqu’à épuisement de leurs forces.
Il s’agira également de rendre compte par le discours de l’activité de la pensée, voire de son affolement, lorsqu’elle s’efforce de cerner ce qui la dépasse de toute façon.
Tentatives d’approfondir et de rendre présent cela, qui tient à la fois de l’énigme, de l’imaginaire, du récit impossible.
Il va falloir trouver l’endroit commun, partagé par tous.
Intranquillité. Doute. Soif de l’autre. Obsession et performance.
Joie et folle dépense.
Aspiration à l’immense, rareté d’y parvenir.
Tentative d’un théâtre qui ouvre au spectateur l’espace intérieur de sa propre rêverie, en provoquant un questionnement jubilatoire, ludique, sensible, de notre relation sexuée à la vie, à l’amour, à la mort. »
Pierre Meunier
(magistral artisan-poète phusique)
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La vidéo ci-dessous le montre en train de présenter le spectacle avant son passage au Théâtre de la Bastille à Paris l’an dernier.
Ah Pierre Meunier!
Et hop, dès qu’il arrive, on tombe dans un monde fait de vis, cordes, boulons, visseuses-perceuses et autres ferrailles pas le moins du monde ennuyants et froids. Hop hop, il les met à merveille en vie par des mots, le rire, des pleurs, de la danse et de la musique.
Moi aussi je vous y exhorte: précipitez-vous à Besançon!