Poings dans la figure

ImbécileVOUS LE SAVEZ, À NOTRE ÉPOQUE FORMIDABLE, les gens qui s’efforcent d’accomplir un travail sérieux sont volontiers la proie de l’indifférence ou, pire, de la moquerie ou de coups de poings dans la figure de la part des défenseurs éhontés de la pensée paresseuse, de l’optimisme mou et de l’universalisme facile.

Bien que protégé par sa divine science joyeuse, par ses élans de vie dionysiaque, par son amour de toute chose, PHUSIS n’est pas à l’abri de la bêtise.

Vous l’avez sûrement remarqué : notre avant-dernière chronique a donné lieu à un commentaire des plus désagréables. Alors que, comme toujours, nous faisions tout notre possible pour valoriser au mieux les forces cachées de notre monde, voilà qu’un drôle d’individu s’est amusé à poster un commentaire réactif sur www.phusis.ch ; commentaire qui plus est dénué de toute trace d’argumentation. Paf : un poing sur la figure.

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Alors que faire dans de telles situations ? Faut-il simplement encaisser les coups et attendre que les douleurs passent ? Le silence est-il la meilleure manière d’écraser les apôtres de la culture actuelle ?

Ou faut-il prendre les armes et réagir ?

Eh bien, nous en sommes arrivés à la conclusion que, de temps à autres, il est indispensable de réagir. Non pas pour se justifier – ça ne servirait à rien : de toute façon, on ne serait pas bien lu – , non pas non plus pour couper les imbéciles en rondelles, mais simplement pour rappeler que les coups de poings dans la figure n’ont jamais occasionné autre chose que des nez cassés : organes du flair par excellence.

Et si, chers imbécile, au lieu de l’indifférence et des poings dans la figure, vous cherchiez à comprendre la nature du travail réalisé par les gens ? Et si vous vous engagiez un peu ? Et si vous abandonniez votre confort et entriez plutôt en dialogue ?

Peut-être qu’on arriverait même à faire quelque chose ensemble, à nuire, ensemble, à la bêtise, à défendre, ensemble, la vie qui nous traverse !

1 Comment

  1. Ahhh! Ces chers imbéciles, dogmatiques, arrogants, croyant dans leur vérité qui sépare, et affichant le sourire timide d’une curiosité de limaçon…
    Au plaisir de se recroiser autour d’une bonne bière belge, comme ce soir, pour monter le projet d’une rébellion, voire d’une guérilla, contre la pensée molle et répandue.
    Julie

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