Chronique spéciale en direct de Rome ! Rome où siège le chef de l’Eglise catholique, représentant de Dieu sur terre, notre ami le pape.
Alors que les structures de notre monde sont les même depuis la nuit des temps, elles se sont au fil des ans vidées de leur contenu. Les valeurs traditionnelles se sont dévalorisées. Oui, ce sont d’autres valeurs que les valeurs chrétiennes qui guident aujourd’hui les hommes. Des valeurs toutes autres.
Le pape, qui n’est pas si qu’on qu’on veut bien le dire, en est tout à fait conscient, comme il nous l’a avoué dans l’entretien que nous avons eu à Rome. Au point qu’il est un peu désespéré. Et qu’il ne sait plus trop que faire… Comme beaucoup d’entre nous, il est prisonnier de son rôle.
Les autres chroniques sont ici!
Ouais, il est dans la merdre, le pape. Et, bien que seul, il est loin d’être seul: nous sommes tous dans de le même panier. Tous, ou presque…
Question: qu’en est-il du représentant de Dionysos sur terre, s’il existe?
Le pape vient de me dire qu’il était allé se bourrer la gueule pour oublier ses problèmes… Le pauvre homme.
Le représentant de Dionysos sur terre? Nous le sommes tous, à notre manière! La phusis est panthéiste: tout est finalement Dionysos – symbole des forces de vie (et de mort).
Donc: nous sommes en un sens tous dans la « merdre ». Mais pas seulement. Oui, nous ne sommes pas faits uniquement de vieilles valeurs et catégories pourries. Il y a en nous plein d’autres choses. Ouvertes, jeunes et vivaces. A force de travail, il est tout à fait possible de se libérer l’esprit. D’exploiter nos possibilités. D’acquérir une science joyeuse. De parvenir à danser dans et avec la phusis…
Et sans avoir besoin de se bourrer la gueule! Simplement en nous mettant de manière avisée à l’écoute des forces qui nous dépassent.
Plus facile qu’à faire!
On n’est pas obligé de suivre le principe démocratique du « minimum d’effort pour un maximum de connerie »…
Nietzsche a bien affirmé que Dieu était mort, alors pourquoi pas le pape? L’hypocrisie ne prendrait-elle pas fin, même si elle devait se faire dans un tollé général – de toute façon, il y en a constamment au sein de l’église catholique, alors un de plus ou de moins, qu’est-ce que ça change?
Tu ferais un très mauvais pape, qui se virerait lui-même de son piédestal.