Chronique phusique du 17 juin 2010
Suite à la victoire 1-0 de la Suisse lors de son premier match au Mondial contre l’archi-favorite Espagne, la foule des grands jours est descendue dans la rue. Partout en Suisse, les gens sont sortis de chez eux pour célébrer bruyamment l’événement. A pieds, vuvuzelas au bec ou en donnant le plus de voix possible ; en vélo, un drapeau à la main ; en voiture, couché sur le klaxon. Bien que le match se soit terminé vers 18h00, la fête a duré jusque tard dans la nuit.
Liesse populaire. Joie généralisée. Embrassades. Fusion humaine. Toutes les cultures y participaient. Tout le monde était simplement heureux. Euphorie. Enthousiasme !
Et si le sport ainsi mondialisé n’était qu’un attrape-nigauds ? un divertissement téléguidé permettant de détourner les gens de leur misère ? Et si la frénésie populaire était un thermomètre de notre marasme quotidien ? Et si le sport était finalement un inhibiteur de révolution ?
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Très joli maillot =)
Hahaha, vive la princesse Psuisse!
Moi, cette chronique ne me fait pas seulement rire. Oui, c’est assez désagréable d’entendre (et de lire, avant la vidéo) que le sport n’est peut-être qu’un exutoire artificiel servant à libérer sans risque certaines de nos pulsions. Pulsions sinon dangereuses pour la bonne constitution de la société. C’est un peu comme au zoo, quand on lance un paquet de viande dans la cage avant d’entrer…
Dionysos aime-t-il vraiment le sport?
Au fond, Dionysos aime tout: la vie dans tout ses états. Il est un dieu affirmateur. Qui joue, en toute naïveté, à construire et détruire des mondes. Sans dessein préalable. Bien sûr, il aimerait que la vie se déploie de manière plus ouverte, plus libre qu’elle a tendance à le faire dans nos têtes.
Pour ou contre le sport? Impossible à répondre. Tout dépend du supporter, ou de la personne qui fait du sport. S’il réagit ou le pratique en esclave, il est contre. S’il parvient à multiplier ses possibilités, à jubiler en toute liberté, il est pour!
Faut faire une banderole pour lundi! Ô Psuisse!
Je trouve pas ça désagréable à lire ou entendre. Même si le sport n’est « qu’un exutoire artificiel servant à libérer sans risque certaines de nos pulsions », ça donne au moins des indices que ce quelque chose existe chez chacun!
Ah Diego… toi au moins, tu sais que tu es divin!
C’est exactement pour ça qu’il y en a qui t’aiment. Et exactement pour ça que d’autres te prennent pour un taré. Je suis curieux de voir quelles possibilités tu vas trouver pour ne pas te faire écraser par ces autres-là, tarés aussi, mais de rationalité et de calculs…
Il manque la vache derrière le taureau … 😉