EXTRAIT DU FILM ESPAGNOL EL BRAU BLAU de Daniel V. Villamedina (2008).
Un homme fou de tauromachie (Victor J. Vasquez) s’adonne, seul, dans une maison de campagne, à son étrange passion. Totalement isolé de la société moderne, du bruit des foules et des gens, il s’est construit, loin des regards, un espace où l’imagination et la création peuvent s’exprimer librement. Drôle de danse et de jeu, auréolée d’une étrange odeur de mort. Tout l’art est dans la précision du geste, fruit d’un travail de titan.
Bien qu’officiellement sélectionné au Festival de Locarno 2009, le film (éminemment phusique) n’est jamais sorti dans nos salles.
Seule la folie donne la force nécessaire pour travailler suffisamment pour parvenir à atteindre le grand style : la maîtrise du chaos que l’on est. Toujours très loin au-dessus de sa petite personne et de ses vaines ambitions.
La répétition du mouvement. Inlassablement. Jusqu’à ce qu’il vous sorte par les oreilles. Que vous n’en puissiez plus. Et puis, finalement, à force d’obstination, ça s’ouvre…