Même qu’il travaille encore, l’été 2015 est désormais passé.
Le soleil grimpe de moins en moins haut, dans le ciel. Les journées se raccourcissent. Les nuits sont de plus en plus froides. Les dernières sensations de chaleur se font rares. Les derniers fruits, les plus délicieux, les plus sucrés − parce qu’ils ont longuement mûris −, ont été ramassés. Les vendanges aussi sont derrière, les jus de raisins en cave, en cuve, ou déjà en fûts, chouchoutés par les bons vignerons.
Dehors, les couleurs sont de plus en plus intenses : les verts se déclinent, en jaunes, en rouges, en bruns et en mille et une autres couleurs encore, sans même parler des senteurs, plus difficiles à déterminer, mais pas moins nombreuses pour autant. Et les feuilles commencent à lâcher, à voleter, à s’entasser, pour devenir humus.
Forts de tous les moments, de tous les fruits, de toutes les expériences glanés durant l’été, à l’instar de la terre, la joyeuse équipe de PHUSIS va remettre l’ouvrage sur le métier. Oui, bientôt, vous retrouverez de nouveaux billets, remarques, réalimentations et autres essais et questionnements de tout genre.
Pour vous faire penser, vous stimuler, vous chatouiller. Et si possible nous permettre de cheminer, ensemble, tous ensemble, avec enthousiasme, sourire, et plein d’espoir − même si ce n’est pas tous les jours dimanche −, en direction des plus belles, plus fortes, plus authentiques, plus cohérentes, léus joyeuses et ineffables expressions de nous-mêmes.