Covid-19 | Et si on transformait la crise sanitaire en une période de joie ? A bien y regarder, l’arrêt presque complet de notre système mondialisé nous offre une opportunité sans précédent de retraite spirituelle, de découvertes et de partages.
Si on a jusqu’ici le plus souvent participé aveuglément à la constante accélération de toutes choses, sans avoir le temps pour rien ni pour personne, ce n’est peut-être pas si mal – et même une chance inespérée – que tout s’arrête un moment.
Tout le monde a des exercices de gymnastique et de renforcement qu’il se promet de faire depuis longtemps, de nombreux livres à lire, de films à regarder, d’émissions à écouter, de discussions à avoir, de projets à reprendre avec ceux qu’on aime et avec qui on n’a jamais eu le temps de construire et partager ce qu’on veut. Tout ça est bien, mais on peut aller plus loin, plus profond.
Et si on profitait de s’occuper de ce qui compte le plus dans nos vies et qu’on a toujours tendance à négliger et oublier ? Et si on s’ouvrait sur nous-mêmes, sur les autres, sur les phénomènes de la vie ? Et si on découvrait et partageait les nuances, palpitations, tensions, joies et peines dont nos corps, nos esprits sont capables ?
Cette « pause coronavirus » nous donne un peu d’air, un peu de temps et par suite – paradoxalement – un peu de… santé. Ne passons pas à côté : après, ce sera trop tard !