L’Académie française a tranché : on ne doit pas dire LE mais LA Covid-19.
Tout le monde se pliera-t-il au changement de genre ? Tout porte en tout cas à croire que la correction se fasse plus facilement que celle des interprétations erronées.
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Récréation | Baptisé « nCoV-2019 », pour « new CoronaVirus 2019 », le virus a ensuite été appelé « SARS-CoV-2 », pour « Syndrome Aigu Respiratoire Sévère CoronaVirus 2 ». En février, sa maladie a été nommée « Covid-19 », nom « plus facile à prononcer », indiquait le directeur général de l’OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus (ETH). Et voilà que le 7 mai dernier, l’Académie française décide de lui faire changer de genre : il fau(drai)t nouvellement parler de la Covid-19…
Si on parle de Covid-19, c’est Co- pour corona, –vi- pour virus et –d pour disease, maladie en anglais. Le -19 indique l’année d’apparition. Pour éviter toute stigmatisation de la maladie, « nous avons dû trouver un nom qui ne faisait pas référence à un lieu géographique [la Chine, ndlr], à un animal [la chauve-souris ou le pangolin, ndlr], à un individu [ ?, ndlr] ou à un groupe de personnes [ ?, ndlr] », a précisé le directeur général.
Et voilà que l’Académie française change le genre du Covid-19! Avec les arguments suivants : si on parle de la S.N.C.F., c’est que c’est la Société nationale des chemins de fer ; si on parle du C.I.O., c’est que c’est le Comité international olympique.Le genre des mots de provenance étrangère est moins évident. Centré qu’on est, en France, sur la belle langue française, on parle du FBI (Federal Bureau of Investigation) parce que bureau est masculin ; tout comme on dit la CIA (Central Intelligence Agency) parce que agence est féminin. Aussi doit-on désormais dire la Covid-19, parce que disease veut dire maladie et qu’on dit la maladie.
Pourquoi tout le monde – sauf les Québécois – a toujours parlé du Covid? Parce que son premier nom était coronavirus ; mot dont le genre, en raison des principes ci-dessus, est masculin, parce qu’on dit un virus.
Tout le monde dira-t-il bientôt la et non plus le Covid-19 ? Il y a fort à parier que la correction du genre se fasse plus facilement que celle de ses interprétations erronées.
Lien vers l’article de l’Académie française
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J’ai toujours dit « la » Covid-19, même si cela sonne pompeusement, précisément parce que le « d » désigne la maladie, « disease ». En plus, en anglais, c’est non genré, donc il n’y a ici aucune hésitation quant à l’emploi du féminin en français.
En revanche, l’origine du nom « Covid-19 » m’a toujours laissée pantoise : encore cet impératif bien-pensant de ne surtout pas stigmatiser ! Et le plus grotesque, c’est cette volonté de ne pas stigmatiser les pangolins ou les chauves-souris, ou tout autre animal qui aurait pu, à l’arrivée, faire partie de la chaîne de transmission de ce virus… Incroyable… comme si ces animaux en avaient quelque chose à f… ? Quid de la grippe aviaire, ou porcine ? Les oiseaux ou les cochons avaient-ils trouvé à y redire, à l’époque ? Parler de peste ou de choléra, par exemple, avait quelque chose de moins trivial dans l’horreur. De la peste, on a fait des poèmes, de la littérature. Mais aujourd’hui, on parle de Sras, de Mers, de « Covid-19 ». Signe des temps…
C’est n ‘ importe quoi.
Bill Gates a prévu le CoVId 19 depuis longtemps. Le 20 Mars 2020,
Il a fait bien vite breuveter son :
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