fete DE nOUVEL aNJE NE SAIS PAS COMMENT VOUS AVEZ, VOUS, PASSÉ LA SAINT-SYLVESTRE , la troisième fête autour du solstice d’hiver, après le solstice proprement dit, où on était finalement malgré notre chronique relativement peu nombreux ; puis Noël, en famille – pour autant qu’on en ait la chance d’en avoir une… ; et enfin Nouvel An, LA grosse bastringue de l’année.

Tout le monde ne « réveillonne »-t-il pas à peu près de la même manière ?

Bien sûr, il y a ceux qui s’organisent une belle soirée gastronomique, boivent des grands vins avec leurs amis. Et il y a ceux qui se mettent sur pied une bonne bouffe joliment arrosée pour mieux allumer la piste de danse dans leur salon. Et enfin encore ceux qui déchirent la night dans des méga-teufs impossibles – tellement qu’ils ne se voient plus les mains et perdent complètement contrôle.

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Nouvel An par Michysos
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De toute façon, à Nouvel An, quoi qu’on fasse – avec ou sans grand vin, avec ou sans saumon (bio ou pas), avec ou sans concours de shots, de filles, de mecs, de danse, de confettis, d’apothéose dans des feux d’artifice et autres gerbes multicolores –, à Nouvel An, quoi qu’on fasse, c’est au fond la même chose : une formidable variation du même.

Une formidable variation du même apparaître – strictement canalisé – des mêmes forces mystérieuses qui nous constituent et travaillent jour après jour et qui n’ont sinon quasi jamais le droit de se montrer.

Oui, Nouvel An, c’est comme tous les grands événements – anniversaires, mariages, carnavals, matchs de foot, guerres, décès et je ne sais quoi encore : un moment où on permet aux forces les plus cachées de venir s’exprimer, pour un instant, et dans un cadre bien précis.

Et voilà que tout le monde s’excite ! Et pour une fois pas seulement par chez nous, dans un certain milieu, pour certaines personnes, mais absolument partout, dans le monde entier : le 31, quels que soient son âge, son sexe, sa nationalité, ses intérêts, son standing, sa fortune, sa misère, sa confession, sa vision du monde, chacun fête le passage au 1er janvier.

Avec le temps, Nouvel An est même devenu l’événement universel par excellence ; plus encore que l’élection du président des Etats-Unis, ou que les Jeux olympiques, ou alors que le terrible accident de ski de Michael Schumacher à Méribel…

Et si, au lieu de nous laisser téléguider et pousser à libérer nos forces uniquement de manière canalisée et artificielle, on les cultivait jour après jour, amoureusement, comme le bon jardinier le fait avec ses plantes pour les laisser éclore au mieux et à leur guise ?

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