
Et si on regardait la vie en face ? La neige, les cailloux, la mousse, les interstices, les mystères, les désirs, etc., pour mieux se rappeler la vérité ultime de la vie : bien que fondamentalement marquée par la souffrance, ce n’est pas la négation, mais le plaisir et l’affirmation de la vie qui priment. Oui, la moindre trace de plaisir vient tout compte fait justifier l’ensemble des hauts et des bas qui rythment la vie ici et maintenant.
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Ultime vérité de la vie (rappel) par Michysos
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Ô homme ! Prends garde !
Que dit le profond minuit ?
« Je dormais, je dormais –,
« D’un profond rêve je me suis réveillé : –
« Le monde est profond,
« Et plus profond que ne le pensait le jour.
« Profonde est sa douleur –,
« Plaisir – plus profond encore que la souffrance du cœur :
« La douleur dit : disparais !
« Mais tout plaisir veut l’éternité –,
« – veut la profonde, profonde éternité ! »
Friedrich Nietzsche, Zarathsoutra
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La moindre trace de plaisir veut la profonde éternité : l’éternel retour du même mystérieux instant de la même vie.
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Vous trouverez ici une interprétation complète du poème.
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