Covid-19 | Alors que les chiffres sont rassurants, que la courbe de la pandémie est aplatie, le discours médical et journalistique demeure inchangé, au point de friser l’absurde : on semble oublier que la mort fait partie intégrante de la vie.
Interrogé mardi sur la RTS, Philippe Eckert, Directeur général du CHUV à Lausanne, explique :
« Les chiffres sont encourageants, mais la pandémie n’est aujourd’hui pas encore contrôlée. (…) Sa croissance, effectivement, diminue, mais nous avons tous les jours encore de nouveaux cas, que ce soit à l’hôpital, en soins intensifs, de nouveaux décès aussi, en particulier dans les établissements médico-sociaux. »
Eckert a-t-il oublié la réalité du virus, de l’hôpital, et même de la vie ? Pris de bonne volonté, on en vient à penser qu’on se débarrassera un jour de la souffrance, des virus (corona ou autres) et même de la mort. Le croire est insensé, absurde, et même dangereux.
Les Grecs de l’aube de notre tradition nous mettent en garde : celui qui, dans la vie, ne veut que le plaisir, la santé, la victoire, qui refuse la souffrance, la maladie, la défaite, commet un acte d’hubris, de démesure, d’arrogance par rapport au bon ordre et équilibre du monde – et est cruellement puni pour ça. Tous les grands mythes nous le disent.
#ObéissonsMaisOsonsPenser
Did not ‘greeks’ mean that ‘suffering and failures’ help in personal growth? It is probably right to some extent. Single person can learn from his/her mistakes but not after he/she is dead. And it is also very unlikely that others will learn anything from someone’s death either.
Chez les Grecs, les mythes enseignent au commun des mortel comment bien vivre : en harmonie avec la vie – y compris la souffrance et la mort qui vont de pair et qui permettent effectivement de bien se comporter…