Covid-19 | Deuxième entretien avec l’anthropologue de la santé publique Jean-Dominique Michel. Une semaine après l’immense succès (2 millions de vues) de notre « Anatomie d’un désastre » (25 avril). PHUSIS et ATHLE.ch ont repris le chemin de Genève pour prolonger la discussion, d’une tonalité légèrement différente. Après avoir reconnu la crise comme révélateur de nos incohérences, l’enjeu est d’y mettre la loupe et de trouver des pistes et élans pour l’avenir.
Lien vers l’interview complète sur Youtube
Impossible de ne pas reprendre la discussion suite au succès d’une incroyable viralité de notre première rencontre, visiblement venue combler un gros manque de compréhension – de clarté et d’honnêteté aussi – dans le moment sidérant, énigmatique et inquiétant que nous vivons avec le Covid-19.
L’enjeu est d’élargir encore le débat et d’approfondir la mise en perspective. Pour permettre à tout un chacun de mieux comprendre ce qui se passe et cheminer, fort d’une sensibilité et intelligence nouvelle et plein d’espoir vers un monde plus sensible, plus intelligent et… plus humain !
47’ de discussion sagace, qui ouvre sur le meilleur remède pour comprendre et surmonter ce qui nous arrive : une intelligence collective, ouverte et sensible !
Contre la peur, vers la santé et la joie !
Lien vers notre premier entretien : « Anatomie d’un désastre » (25 avril 2020)
Tous les articles de Jean-Dominique Michel sur la crise sont à lire sur son blog hébergé sur le site web de la Tribune de Genève
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Remarquable et réjouissant, un immense merci.
Nous sommes dans un univers sociétal où règne les algorithmes qui sont des modèles mathématiques auxquelles nous laissons toujours plus de pouvoir décisionnelle. Nous avons été victime de cette pensée « algorithmique »…merci pour votre travail. Marc Desarzens
Merci pour cet accès à d’ autres informations !
Merci pour ce magnifique interview ainsi que pour le précédent.
Ancien médecin anesthésiste reconverti depuis une année en permaculture, herboristerie et autres musiques, je » suis » Jean-Dominique depuis son premier article en mars et, comme je l’écrivais, je n’ai qu’un seul regret, c’est de ne pas pouvoir dire ou écrire aussi clairement que lui, tous les évidences ( au bons sens du terme) énoncées.
Donc encore une fois merci.
Tout de même , je me pose parfois la question de la raison fondamentale ou même de la signification voire de l’utilité de cette crise si l’on se place dans la perspective de l’histoire de notre humanité ou de notre planête.
Comment se fait-il que de façon tout à fait extraordinaire, 3 milliards de personnes se retrouvent plus ou moins confinées chez elles au printemps 2020, par l’effet d’une psychose collective irrationnelle ?
Sans aller jusqu’à dire » qui nous a joué ce coup là et pourquoi? » , je me demande ce qui nous est proposé dans cette crise et surtout comment y répondre.
Bonne soirée Xavier
Pour l’aïeule que je suis et qui se présente comme une jeune femme de 82 ans, voire 83, il est évident que je me suis laissée manipuler pendant 42 ans jusqu’au jour(en 1980) où j’ai dit NON à la dialyse – je n’ai qu’un rein.
Allez sur mon site pour faire connaissance avec moi – 3 vidéos – http://chante-la-vie.fr
Perso, la réincarnation m’est une évidence. c’est ce qui me « manque » cher Dominique Michel.
Mais à chacune et chacun son chemin !!!!
En toute fraternité
Nicole Sarah
Lumineux, éclairant, bousculant, dérangeant…
Prenez soin de vous.
Gilles Lapierre – Samoëns (Haute-Savoie)
J’ai pratiqué la comptabilité comme outil de travail et de réflexion, surtout pas comme un fin en soi-comme beaucoup d’entre nous, j’ai vu la montée en puissance de la logique comptable comme base rassurante de la pensée dominante (je dirais dans les années 80)-quel dévoiement et que de dégâts ! j’ai aimé ce métier parce qu’il m’a permis rencontrer de belles personnes, de beaux projets, et ensemble nous avons essayé de résister à cette approche pervertie-pas simple!
Merci pour vos analyses qui m’ont bien aidé.
Depuis l’après guerre, l’architecture de notre société tend résolument vers une forme de fonctionnalisme dont le but est de faire l’économie de tout ce qui ne paraît pas forcément utile.
En 1968, cette idéologie a permis à ce que la connaissance du latin n’était plus obligatoire à l’entrée en faculté de médecine. L’examen de latin était avant cela un « gros morceau », quant à la préparation des études de médecine.
Ce virage pris en 1968, est peut-être le marqueur du changement de génération dans le monde médical, dont nous découvrons les effets délétères aujourd’hui.
Merci. Bravo.
Je n’ai pas d’autre mot, pourtant je suis écrivain.
Simplement les larmes aux yeux et le cœur qui fait des bonds dans ma poitrine.
Claire
Réfléchir c’est déjà désobéir..
Et le pb aujourd’hui c’est qu’il n’y a même plus besoin de politburo, de tchéka ou de gestapo pour faire peur au troupeau et le précipiter dans l’abime !
Bravo et merci pour vos analyses d’une grande intelligence humaine.
Merci infiniment pour tout ce que vous faites pour nous guider dans le bon chemin .
Quand on communique avec le coeur, plutôt qu’avec le cerveau corrompu par la peur, on arrive à voir les situations avec le recul nécessaire pour ne pas suivre la majorité, et ouvrir des portes plutôt que les fermer.
Merci pour autant de clarté et de justesse. J’ai voulu apporter ma pierre par la richesse collective, à la compréhension de cette crise sanitaire en tant que vétérinaire épidémiologiste qui a vécu, les mains dans le cambouis, une vingtaine d’épidémies. J’arrive aux exactes mêmes conclusions. Surprenant ? !
Sur YouTube taper Vous avez dit confinement ? 6mn, publié le 26 avril 2020.
Mes meilleurs sentiments
Merci d’ouvrir la réflexion et d’apporter cette lecture de la crise que nous traversons et de notre société. C’es à la fois riche et réjouissant. J’en profite pour vous confier un ressenti :
« « il y a qqchose dans l’air, comme un vent qui se lève au dessus d’un monde, qu’il y a peu, paraissait bloqué, incapable de rompre avec ses travers et une addiction mortifère, mais qui, confronté au danger, dans le silence du confinement, se surprend à imaginer un autre avenir… ».
Bien sûr, rien ne sera comme avant et rien a changé. Il ne s’agit aucunement de sombrer dans optimisme naïf et béat. Les forces d’hier sont toujours bien là, j’ai bientôt 61 ans mais j’ai envie de croire et je me renforce dans l’idée que le temps est venu de « sortir de ma zone de confort ».
Encore un grand merci à Jean Dominique Michel pour la richesse de sa réflexion et la pédagogie attentionnée qu’il déploie pour la partager.
Point de vue rafraichissant et enrichissante qui donne à penser et rend à chacun sa dignité. J’ai toutefois un petit différent que je livre ici. Et rien que pour titiller, il pointe ce qui est dénoncé par ailleurs, un excès de logique statisticienne. Dire que la moyenne d’âge des victimes du Covid étant de quatre-vingts ans, cette pathologie ne raccourcit que de quelques mois leur espérance de vie n’a pas de sens. Cela ne prend pas en compte ceux qui meurent à cinquante ans ou moins (même si évidemment ils sont rares). Et surtout ça ne prend pas en considération que certains d’entre eux auraient pu vivre vingt ans de plus. Et puis pour chacun de nous, un an de bonus à vivre, ce n’est pas rien. Qui n’est pas preneur ?
Cordialement
Superbe, un grand merci, cela conforte sur certains points mes pensées.
Parler avec sagesse et sensibilité est un don précieux dont nos politiques ne devraient pas se priver.Au travers de votre réflexion, vous donnez du sens et un recul démystificateur sur cette période de transition.Vous éveillez les consciences cher Jean-Dominique Michel, vous éclairez le chemin et mettez de la simplicité dans ce qui parait complexe.
Le voile est tombé…alors il est temps de s’autoriser à s’entourer d’intelligences bénéfiques pour nous guider et abandonner nos vieux schémas politiques.
Le contexte sanitaire nous pousse enfin à repenser une véritable politique de santé.Vous l’avez très bien dit: donner « des liens de qualités » à nos patients et pour ma part leur transmettre des outils pratiques, des méthodes de préservation de la vie, lors de mes consultations en shiatsu. Une des pratiques concerne la respiration: fondamentale pour rester en bonne santé.
La santé c’est » Respirer au large »,comme cela est vrai… alors allons au large et sortons des sentiers battus!
Ce sabotage systématique, tout à l’ envers, a été volontaire: Comme le prouve l’ interdiction incompréhensible autrement de la CHLOROQUINE appuyée sur la Cabale du Média Oligarchique, qui a également covidgaté systématiquement dans le sens de la panique et de la catastrophe du confinement général, pourtant surcontaminateur, comme il avait russiagaté pendant 3 ans: Mensongèrement:
Dès le 17 mars 20, on savait (Diamond Princess) que la mortalité n’ était pas supérieure à celle de la mauvaise grippe de 2017, oubliée de tous. Et que la raoultisation suffisait à la faire AVORTER. (Raoult: « fin de partie »).
Au contraire, prévue d’ interdiction en Occident par Buzyn et ses complices dès octobre 19:
Immédiatement après la « simulation » « Event 201 », des mondialistes antichristiques (Rothschild), Soros, Gates et leur OMS: De pandémie, appelée, dès 2009, par leur acolyte Attali, de ses vœux terroristes, comme prétexte à imposer leur « gouvernement mondial » sur les humains pucés comme leur bétail: « Nul ne pourra acheter ni vendre s’ il ne porte la marque de la « Bête ». (Apocalypse de Jean)
immédiatement avant le relâchement du virus de son labo (Montagnier): Comme une RÉPÉTITION.
Voir sur ce « messianisme » inversé Valérie Bugault sur strategika.fr
Encore une fois, un remarquable interview avec une vision globale de la santé et de la recherche qui est apprenante.
Puissiez-vous être entendu dans les « hautes sphères ».
Merci et bravo à l’interviewer aussi .
Le cov-19 aura emporté l’arrière grand père de ma compagne et plus récemment, mon père… Le plus traumatisant, c’est de ne pas avoir pu les enterrer dignement, aucune cérémonie possible, un dégoût profond, digne de l’holocauste !
Merci pour cette analyse à la fois humaine, intelligente et sensible qui s’adresse à tous.
Une vraie respiration, un souffle dont chacun a grand besoin en ce moment pour l’aider à réfléchir sur notre monde et ce que représente la crise que nous traversons qui n’est pas que sanitaire.
C’est de loin, avec le précédent intervew de Mr J.D. Michel ce que j’ai entendu de plus intéressant depuis le début du confinement.
J’entendais , il y a moins environ deux heures, sur France Musique, la voix sépulcrale mettant en garde contre la dangerosité de ce « machin » (covid-19) bien destinée à paniquer le bon peuple.. À la suite de la jubilation des cantates de Bach…
Je ne puis faire autrement que voir une parenté avec la « menace » du cholestérol. Nous y avons été soumis, ma femme et moi il y a quelques années. La lecture des arguments du Dr Michel de Lorgeril et les effets secondaire des statines (en quelques mois j’en suis venu à descendre les escaliers comme un « petit vieux ». Des médicaments en moins et quelques années de plus et je n’ai plus besoin de me tenir à la main-courante !
Soit dit en passant, M. de Lorgeril a une position sur la crise du covid-19 que j’ai peine à définir.
La question que se pose Xavier Clément (voir plus haut) pourrait avoir une réponse économique (ou plutôt « financière »). L’économie mondiale est en mauvais état depuis de nombreux mois, et pourtant les bourses ne cessent de grimper ; cherchez l’erreur ! Les riches ne cessent de s’enrichir. Ce coronavirus pourrait bien être arrivé à temps pour dériver l’attention des peuples des problèmes réels qui pointent à l’horizon… tout en mettant à l’abri ceux qui ont des intérêts à préserver. Des mesures de surveillance facilitent les choses ! Je ne prétends pas énoncer ici une vérité, simplement une piste à suivre.
Holà, holà ! … Il ne fut pas confondre âge de la mortalité avec espérance de vie. Ce sont deux concepts totalement différent et qui ne peuvent être mis en parallèle, malgré ce qu’en dit le professeur xx de Berlin. L’espérance de vie et le nombre d’année que pourrait vivre un individu à sa naissance compte tenu de la moyenne d’âge au décès d’une certaine partie de la population.
Age de la mortalité est la moyenne d’âge à laquelle meurt cette population. Une espérance de vie de 80 c’est une espérance à la naissance : si les conditions d’hygiène et la médecine progresse on peut supposer que la vie de la population qui nait aujourd’hui et qui est (par ex. de 80 ans) sera plus longue que 80 ans … ou plus courte (s’il ya une guerre ou une épidémie).
On ne peut parler ici de l’âge moyen de la mortalité globalement en rapport à l’âge moyen de la mort des personnes atteinte du covid19.
Tout n’est pas faux dans ce que dit ce monsieur.
L’expertise est la pire des compétence quand elle n’est pas soutenue par une conscience : « science sans conscience n’est que ruine de l’âme »… On est bien d’accord et cela vaut pour tous les experts qui nous affectent, en Intelligence Artificielle, en médecine, en code de la route, en finances publiques, en médecine, en démographie, dans le nucléaire, en météorologie, etc… etc… et…
Ce sont des humains comme les autres et ils sont faillibles.
C’est bien le problème avec les praticiens : ils sont aussi humains que les experts. Et le professeur Raoult qui n’arrête pas de se mettre en valeur devant les caméras est aussi faillible que les autres.
Bonjour,
Merci pour cette interview.
Parfois, les gens extrêmement instruits n’ont pas le moindre bon sens, c’est tout à fait vrai. L’intellect n’est pas l’intelligence. Hélas ! dans cette société, seule la filière académique est valorisée ! Pourtant, combien d’adresse et de génie pour façonner de la matière (métiers manuels) !
Une doctoresse a dit il y a quelques années, dans une émission radio dont j’ai oublié le nom :
« Après mes études de médecine, j’ai entrepris des études de philosophie, pour réapprendre à raisonner. »
Je n’ai jamais oublié cette phrase.
Raisonner, tout est dit.