COVID-19 | Alors que nos pays riches se veulent exemplaires, ils s’avèrent les plus inaptes à gérer le Covid. Terrifiés par la maladie et la mort – qui continuent à ne toucher que les personnes très âgées et très malades –, nos gouvernements et médias s’engagent pour le repli. On se lamente et panique au lieu de s’organiser pour mieux soigner et promouvoir la santé. En marge du discours ambiant – en attente du vaccin et du « zéro-mort » –, le Prof. Didier Raoult cultive depuis le début de l’épidémie l’information honnête, le calme et le bon soin. Avec une intelligence et sagesse qui portent bien au-delà du coronavirus. Article régulièrement mis à jour avec de nouvelles pensées.
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21-11-2020 | LES MALADIES INFECTIEUSES SONT DES MALADIES D’ÉCOSYSTÈME
Dans son Audition devant la commission d’enquête parlementaire, Raoult a rappelé que « les maladies infectieuses sont des maladies d’écosystème » : elles sont multifactorielles, dépendent de quantité de facteurs, de dérèglements, de problèmes, externes et internes aux personnes.
Elles se font jour quand le dense réseau de dépendances, d’interdépendances, d’échanges d’énergies, d’informations, de tensions et de matières vient bloquer le développement de la vie.
On a tendance à l’oublier : tout, dans la vie, est écosystème. Tout déploiement, heureux et malheureux, réussi ou raté, est multifactoriel, redevable de toute une série de facteurs, dont chacun a son importance, somme toute capitale.
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19-11-2020 | NOUS VIVONS UNE DÉRIVE MÉTHODOLOGIQUE
Dans son Audition devant la commission d’enquête parlementaire, le Prof R. critique la dérive méthodologique qui a empêché l’avancée de la recherche médicale ces derniers mois : « Les méthodologistes disent ne pas avoir le droit d’analyser des choses qu’ils n’ont pas décidé d’analyser avant de commencer, ce qui est le principe inverse de la découverte ».
Le virus est comme la vie, complexe, protéiforme, mouvant, mystérieux. L’enjeu est de récolter un maximum de données, de rester à chaque instant ouvert à toutes les expériences, analyses et découvertes possibles pour améliorer au quotidien notre état de connaissances et capacité d’agir. Pour soigner toujours mieux les patients malades – et se comporter de manière toujours plus adéquate dans l’existence.
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17-11-2020 | IL EXISTE UNE DÉRIVE DE LA RECHERCHE COMPARABLE À CELLE DES MÉDIAS GÉNÉRALISTES
Dans son Bulletin du 25 mai, le Prof. Raoult relève une double dangereuse dérive idéologique :
« Il existe une dérive de la recherche, des journaux de recherche médicale comparable à ce qu’on a vu dans la dérive des médias généralistes, dans lesquels la réalité, le vrai monde, la réalité tangible, des choses que l’on peut voir, est tordue d’une telle manière qu’à la fin ce qui est rapporté n’a plus rien à voir avec la réalité observable. »
Si, comme les médias, les journaux de recherche tordent la réalité, c’est qu’ils sont tributaires d’une idéologie, bien-pensante pour les premiers, techniciste pour les seconds. Dans tous les domaines, toute une série d’idées reçues et d’intérêts privés guident, par-delà la réalité tangible, les analyses et réflexions.
Il y a là un gros problème, à méditer – regarder et surmonter – si on ne veut pas se trouver de plus en plus déracinés et incapables de bien réagir en situation de crise.
L’enjeu est de revenir aux faits et de mettre leurs interprétations en perspective.
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15-11-2020 | LE BIG DATA EST UNE ESPÈCE DE FANTAISIE COMPLÈTEMENT DÉLIRANTE
Dans son Bulletin du 25 mai, alors qu’il est attaqué de toute part suite à un article du Lancet (article rapidement retiré), Didier Raoult reconnaît la difficulté des politiques et des journalistes, contraints de se forger leur opinion sur la base de spécialistes qui se contredisent : certains disent ceci, d’autres cela, d’autres encore autre chose… Pour le vrai scientifique, le vrai chercheur, le vrai médecin, ce n’est pas là un problème :
« Nous, il nous est passé 4000 malades entre les mains. Vous ne croyez pas que je vais changer d’avis parce qu’il y a des gens qui font du Big Data, qui est une espèce de fantaisie complètement délirante, qui prend des données dont on ne connaît pas la qualité, qui mélange tout, qui mélange les traitements dont on ne sait pas à quelle dose ils ont été donnés. […] Comment voulez-vous qu’une étude foireuse faite avec du Big Data change ce que nous avons vu nous ? »
En période de crise plus que jamais, ce qui compte, ce sont les données, les analyses, synthèses et résultats de terrain : ce qui se fait dans le monde réel – et non virtuel. Or à l’ère de du triomphe de l’informatique, le virtuel l’emporte sur le réel. Les hommes politiques, les médias n’ont d’oreilles que pour les polytechniciens. Voilà qui est très dangereux – et qui coûte énormément de privations, de vies, d’argent…
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13-11-2020 | LA PRESSE NE VIT PAS AU MÊME RYTHME QUE LES SPÉCIALISTES
Dans son Bulletin du 25 mai, alors que tout le monde parlait déjà de deuxième vague, Raoult répond avec quiétude à la question – journalistique – de savoir où on en est avec l’épidémie :
« Nous on a fait notre travail. […]. Il faudra en tirer les leçons avec un peu de patience. La presse ne vit pas au même rythme que nous, mais nous on est très sereins sur ce qu’on a fait. Les querelles scientifiques, politiques, publicitaires, tout ça, ça a un temps. Et le temps fait le tri de tout ça. Nous, on n’est pas très inquiets. »
La chose prime sur tout : quel que soit le domaine, l’enjeu est de faire son travail le mieux possible, de jouer son rôle le mieux possible. Pour, ensuite, avec le recul, en tirer les leçons. Et s’armer pour faire mieux encore par la suite.
N’en déplaise aux journalistes et à tous ceux qui sont plongés dans le présent de l’actualité et qui cherchent au jour le jour la querelle – scientifique, politique, publicitaire. Le temps et la distance montrent qui est bon et qui ne fait que semblant de l’être.
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11-11-2020 | « IL FAUT UN DÉCOFFRAGE DES INFORMATIONS »
Dans son Audition devant la commission d’enquête parlementaire, Raoult relève un élément important qui a joué – et continue à jouer – dans la (mauvaise) gestion de la crise. Il concerne le relais, la médiatisation des modélisations des polytechniciens membres du conseil scientifique :
« Il faut un décoffrage des informations pour ne pas affoler les gens qui décident des mesures à prendre ». Le problème est le suivant : bien que volontiers hallucinatoires, les graphiques des informaticiens sont pris à la lettre, sans mise en perspective, sans regard sur l’histoire ni sur la réalité de la vie.
Alors qu’il se trompe, depuis 15 ans, à chaque fois immensément dans ses prévisions, le Britannique Neil Ferguson a mis comme la plupart des spécialistes le monde en panique : les décideurs d’abord, les médias ensuite, l’ensemble des citoyens, enfin. Autant de gens qui n’ont tout simplement pas les connaissances, ni les moyens de comprendre, ni les nerfs pour gérer comme il faut les situations qui les dépassent.
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09-11-2020 | « NOTRE SYSTÈME DÉVELOPPE DES PERSONNALITÉS DE NICHES, DES BLAIREAUX DANS LEUR TERRIER »
Dans son Audition devant la commission d’enquête parlementaire, Raoult indique que la crise du coronavirus a dévoilé quantité de problèmes structuraux et de personnel. Au niveau structural, il explique : « Si on maintient le système des petits centres nationaux de références, vous développerez des personnalités de niches, des blaireaux dans leur terrier, qui mordent si on s’en approche. » Constat tragique : « C’est les humains, ils sont territoriaux. S’ils considèrent qu’une maladie est leur territoire, vous êtes perdus. »
Raoult pointe un problème bien plus large que celui de la gestion de la crise du Covid. Il en est de même dans tous les domaines et toutes les disciplines : si on ne peut changer les hommes, l’heure est venue de changer les structures dans lesquelles ils sont intriqués et dans lesquels ils ne se battent plus pour la chose mais uniquement, sinon pour leur personne pour la puissance…
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07-11-2020 | « ON N’A PAS CHOISI LES BONS EXPERTS »
« On n’a pas choisi les bons experts », affirme Raoult dans son Audition devant la commission d’enquête parlementaire. Si les choses se sont mal passées – et sont de nouveau en train de mal se passer –, c’est que les membres du conseil scientifique ne sont pas à la hauteur.
« On n’a pas choisi les bons experts », affirme Raoult dans son Audition devant la commission d’enquête parlementaire. Si les choses se sont mal passées – et sont de nouveau en train de mal se passer –, c’est que les membres du conseil scientifique ne sont pas à la hauteur.
Explication : « Un conseil scientifique, ce n’est pas une bande de types qui ont l’habitude de travailler entre eux et qui discutent – « Et toi, qu’est-ce que t’en penses ? », « Et toi ? »
Un conseil scientifique, ce n’est pas ça : un conseil scientifique, c’est des données, des données et encore des données. Et la question : qu’est-ce qu’on fait maintenant ? Qu’est-ce qu’on propose en pratique pour faire de la science et de la médecine […]. »
Raoult de conclure : pour comprendre une maladie, il faut faire des diagnostics scientifique ET médicaux. A elles seules, les modélisations polytechniciennes risquent de fourvoyer tout le monde.
Alors qu’il a proposé la liste des 10 plus grands spécialistes du coronavirus en France, il y en a toujours aucun dans le conseil. Et les choses ne sont visiblement pas différentes dans la plupart des autres pays occidentaux.
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05-11-2020 | « LE CONSENSUS EST PÉTAINISTE »
A l’opposé du Général De Gaulle, exemplaire dans sa manière de se fixer des objectifs et de faire suivre l’intendance, Raoult cite le Maréchal Pétain dans son Bulletin d’information du 12 mai. « Ne rien faire parce qu’on n’a pas de tests, pas de masque, parce qu’on manque de tout, dire aux gens de rester chez soi et de prendre du Doliprane, pour moi, c’est le même défaitisme qu’en 40 : il n’y a plus rien à faire, donc on se rend. Ce n’est pas mon côté. Je ne suis pas d’accord. »
Tant qu’il y a de l’espoir, il y a de la vie. En situation périlleuse, rien ne sert de se replier, de se renfermer, il faut se battre, se donner – se créer – les moyens pour faire en sorte que les choses changent.
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03-10-2020 | « IL FAUT SE FIXER LES OBJECTIFS, L’INTENDANCE SUIVRA »
Dans son Bulletin d’information du 12 mai dernier,Raoult indique que si, partout, en Occident, on a manqué de lits, de tests, de masques, de tout, si on se remet aujourd’hui à restreindre le champ d’action de tout un chacun, c’est qu’on n’a pas su s’organiser. On n’a pas fait comme le proclamait le Général De Gaulle : on ne s’est pas fixé les bons objectifs (jadis de tester un maximum de personnes pour séparer les malades des bien portants, depuis de renforcer notre système de santé et nos défenses immunitaires) – et ne se donne pas donné les moyens de les atteindre.
On a commencé par sous-estimer le virus, avant de le surestimer, pour s’adapter au jour le jour, en se fiant aux diverses modélisations polytechniciennes et en s’appuyant sur la traditionnelle bureaucratie. Avec les conséquences que l’on sait.
Dans tout, pour bien faire, il faut se fixer des objectifs de haut niveau – et mettre en œuvre ce qu’il faut pour les réaliser.
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01-11-2020 | « Il ne faut pas perdre les nerfs »
« Ces épidémies ne doivent pas faire perdre les nerfs au point d’en oublier la médecine elle-même. La médecine, c’est s’occuper des malades, les soigner, les hospitaliser quand ils ne vont pas bien, […] et, au fur et à mesure de la connaissance, améliorer la qualité des soins », explique Didier Raoult dans son Bulletin d’information du 12 mai dernier. Le propos s’applique à tout. Pour ne pas manquer à notre tâche, l’enjeu est, dans tous ce qu’on fait, tous domaines et toutes les situations périlleuses, de rester calme. Or, durant la crise, nos gouvernements et médias ont fait – et continuent à faire – tout le contraire. Après avoir ignoré les risques du virus, ils ont perdu les nerfs en voyant les modélisations (outrées) de leurs épidémiologistes. Au point d’en oublier leur devoir : assurer la santé physique, psychique et économique de la population, mettre les choses en perspectives, permettre à tout un chacun de comprendre et réagir comme il faut à ce qui arrive. A la place, ils génèrent la peur, la méfiance et la colère.
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30-10-2020 | Si Raoult est une figure incontournable de la lutte contre le Covid-19, ce n’est pas tant par le débat autour du protocole de génériques (hydroxychloroquine/azithromycine) – qui lui a valu, en dépit de résultats probants, de terribles attaques – que par ses très bons résultats médicaux et nombreux points de situation. A chaque intervention, le Directeur de l’Institut Hospitalo-Universitaire Méditerranée infection à Marseille (IHU) fait montre de son haut niveau de chercheur, de médecin, d’épistémologue et… d’homme de lettres. Au point de faire pâlir – et réagir méchamment – ceux qu’il appelle non sans sourire les « seconds couteaux » ou « pieds nickelés ».
En pointant avec acribie les disfonctionnements structuraux, méthodologiques, médicaux et médiatiques de notre Occident au bout du rouleau, Raoult est comme l’épidémie : un incroyable révélateur de nos incohérences structurelles.
Dans le cadre de notre lutte contre la peur, pour plus d’ouverture, de compréhension, de santé et de joie, PHUSIS Philosophie a retenu toute une série de formules permettant de s’élever au-dessus du radotage des imbéciles. Autant de leçons de sagesse publiées ces prochains jours dans notre série « Pensée Raoult | Paroles de sagesse en marge du coronavirus ».
#OsonsPenser
#ApprenonsDesMeilleurs
#ViveLIntelligenceCollective
Michel, on se connaît depuis longtemps, j’ai lu tous tes textes, j’ai regardé toutes tes interviews. J’ai regardé toute la chaîne de Jean-Dominique Michel, une partie de l’IHU Méditerranée et même un bout d’Agora TV.
Explique-moi : quelle est cette fascination pour le personnage de Dider Raoult ? Est-ce sa passion pour Nietzsche ? Son côté anti-élitiste ? Son ton ostentatoire même quand il se plante clairement comme pour la deuxième vague ?
En relisant attentivement le texte ci-dessus (présentation de la série), tu en sauras déjà bien plus.
C’est un peu condescendant de répondre comme cela, tu penses bien que j’ai lu, relu et que je ne comprends pas. Permets-moi de jouer au débile : qu’est-ce qui te fascine tant chez ce monsieur-là ? Est-ce le personnage ou son message ?
David: Je suis horticulteur complet qualifié formé à Genève et suis confronté depuis le début de ma formation à ce que dénonce M. Raoult. Enormes conflits d’intérêt agro alimentaire (la fabrication des produits phytosanitaire, engrais et leurs dépendances est effectuée par les mêmes groupe que les médicament et pharmaceutique: syngenta/novartis etc.) qui sert uniquement des intérêts privés et écarte du revers de la main la communauté scientifique indépendante.
A lire votre question à m. Herren, on se demande si vous avez compris son analyse, ou plutôt si vous vous posez la question à vous-même. Avez-vous un problème avec le personnage, ou le message?
Vraisemblablement, le personnage ne vous fascine pas, mais ce n’est à mon sens absolument pas la question.
Pour info, la task force suisse n’est pas une source officielle et est à titre consultatif, (je sais, on ne dirait pas, et c’est bien le problème!) et est composée de personne ayant travaillé ou en lien avec Roche, Bayer etc. Autrement dit, ils perdent forcément de leurs objectivités et impartialités.
Je vous rappèle volontiers que ces même personnes se battent pour empêcher l’interdiction des produit de traîtements (ben oui, ils les vendent) et sont clairement responsable de la situation catastrophique du milieu hospitalier qui est, à mon sens, la vrai crise actuelle. Avec quoi on fabrique des médicaments et des produits phytosanitaires? Du pétrole, voir des déchets provenant de la fabrication de solvant de peinture. Qui est actionnaire principal des HUG Genève? Total… Je pense qu’il pourrait être intéressant d’assister à un de leurs conseils d’administration. Et, franchement, il n’y a rien de sorcier là-derrière pour que vous ayez l’impression d’une théorie du complot. Laissons cela au platistes et autres hurluberlus qui sont persuadés d’un sous-état obscur.. Même si la dimension lobbyiste et cartelisée mafieuse peu toutefois s’en approcher, parlons d’une économie de bourse très bien implantée.
Oui c’est une vraie question que je pose, non je n’ai pas compris l’analyse et oui j’aimerais bien avoir l’avis de Michel.
Si je comprends bien : vous avez une crainte légitime des grands groupes chimiques, agroalimentaires et pharmaceutiques, qui sont liées entre eux par l’industrie pétrochimique (Syngenta, Novartis, AstraZeneca, Bayer, BASF, etc.) Pour les HUG, je ne vous suis pas car vos infos sont douteuses (ils sont financés par 50% de subventions et 50% de recettes médicales). Pour ce qui est de la task force scientifique…
… vous trouverez sur ncs-tf.ch leurs conflits d’intérêts dans la barre de droite. Matthias Egger en déclare (la FNS, forcément, l’uni de Berne, etc.) Jacques Fellay n’en déclare pas. Quand Christian Althaus disait à un journaliste en juillet « Man ist in der Wissenschaft wirklich beunruhigt, weil der Trend der Epidemie ganz klar in die falsche Richtung geht », pourquoi devrait-il le faire sous pression de l’industrie pétrochimique ?
01-11-2020 | « Il ne faut pas perdre les nerfs »
Sur ce point : on est d’accord. Voilà ce que dit la task force scientifique suisse :
« Les messages clés doivent viser à (i) faire comprendre les mesures, (ii) fournir des perspectives très pratiques sur la manière dont les individus, les familles, les équipes, les entreprises peuvent encore exercer et profiter des activités sociales et économiques dans les limites des mesures et (iii) fournir une perspective de normalité. Le respect et l’adhésion sont toujours renforcés lorsque des perspectives positives sont générées. Générer de la peur a des effets de courte durée et principalement négatifs sur le respect et l’adhésion, comme le montrent de nombreuses études de santé publique et de sciences sociales. »
Réponse pour David écrite plus bas
Bonne initiative ! On a besoin que la sagesse de personne comme Raoult surtout relayé surtout en cette période de crise.
Si je peux me permettre de répondre au commentaire précédent, ça veut dire quoi « deuxième vague ». L’hypothèse que SRAS COV 2 serait saisonnier a toujours été discuté et l’hypothèse se confirme aujourd’hui par les faits. On ne parle pas de « vague » on parle de saisonnalité. On ne compte pas les « vagues » de la grippe car les épidémies saisonnières de grippe sont différentes d’une année sur l’autre. C’est pareil pour SRAS COV 2
On est d’accord : les saisons ont un effet sur les épidémies.
On n’est pas d’accord : les épidémies de grippes sont différentes d’une année à l’autre car le virus est différent d’une année à l’autre. Pour le covid c’est le même virus (grosso modo). Voir pour cela les vulgarisations d’Emma Hodcroft de l’Université de Bâle.
Bravo et merci beaucoup pour votre démarche. Vous ouvrez des perspectives pour le système de santé du futur ! Cordialement.
« 0n est vraiment concerné par la science, car la tendance de l’épidémie va clairement dans la mauvaise direction »… Vous êtes rassuré par cette phrase?
Je vous remercie de légitimer certains de mes propos, et salue vos doutes sur d’autres. Je vous encourage a vous intéresser sur les tenants et aboutissants, qui sont loin d’être simples, et bourré de conflits d’intérêts. Nos propres conseillers fédéraux ne voient apparemment pas de problèmes à cette pratique, bien au contraire, ils l’encouragent, comme bien d’autres états.
En revanche, en ce qui concerne leurs prises de responsabilités et celles de multinationales, ils ne l’encouragent surtout pas pour des « raisons juridiques »… tu m’étonnes.. (votation novembre 2020).
Aaaaahhh, la fameuse justice a deux vitesses…
Toutefois, je vous trouve plutôt prompt à être rassuré, alors que pendant que vous doutez, des marchés publiques s’arrachent sans appels d’offres. (A hauteur de 50%, comme vous le précisez en ce qui concerne les HUG).
Rassuré peut-être pas, mais en tout cas en juillet 2020 cette phrase n’a fait peur à personne.
Pour ce qui est des HUG, 50% sont des recettes médicales provenant de l’activité et 50% sont des subventions de l’État ; je ne vous suis toujours pas. Êtes-vous sûr que vous ne confondez pas Total et total ?