Quand le Covid est arrivé, on l’a d’abord ignoré, puis on a crié au loup, avant de remarquer qu’on n’était pas prêt à gérer une épidémie. A la mi-mars, pour éviter la propagation du virus, la surcharge des hôpitaux, la maladie et la mort de nos aînés et grands malades, on a mis un coup d’arrêt brutal à la vie sociale.
Rebelote six mois plus tard, quand le nombre de cas a recommencé à augmenter. Et nouveau tour de vis ces jours, cette fois à titre… préventif.
La peur a réveillé chez la plupart des polytechniciens, dirigeants et journalistes notre bonne vieille morale traditionnelle. Retour fracassant de celle qui n’est, sinon, la plupart du temps qu’un supplément d’âme. Et voilà que toutes les mesures sont bonnes pour favoriser le bien commun, la responsabilité de chacun pour son prochain.
Retour de la bonne vieille morale… chrétienne, en mode sanitaire, hygiéniste, liberticide et autoritaire. L’Eglise, elle, se trouve exclue de la discussion, comme toute position en marge du discours officiel.