Dans un de ses éditoriaux de fin d’année dernière, le rédacteur en chef du Lancet Richard Horton explique dans quelle mesure le Covid-19 n’est pas tant une « pandémie » qu’une « syndémie » ; néologisme qui allie « synergie » et « pandémie » pour signifier la conjonction de plusieurs maladies dont le dommage est plus grand que la simple somme de ces dernières.
Le Covid est au fond un révélateur de l’immense danger que représentent pour nos hôpitaux et la société tout entière les maladies chroniques liées à nos modes de vie : cardiopathies, hypertension, accidents vasculaires, cancer, affections respiratoires, diabète, etc.
Si leur risque et mortalité se trouvent décuplés par le Covid, ils le sont d’autant plus par nos réponses sanitaires.
A lire : Barbara Stiegler, De la démocratie en Pandémie. Santé, recherche, éducation (Gallimard, 2020)
> Si leur risque et mortalité se trouvent décuplés par le Covid, ils le sont d’autant plus par nos réponses sanitaires.
Ce n’est pas du tout ce que dit Richard Norton :
https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(20)32000-6/fulltext
De la même manière, quand Mike Ryan de l’OMS dit que « ce n’est pas seulement le COVID-19 qui tue les gens », il ne met évidemment aucunement en cause notre réponse sanitaire :
https://twitter.com/WHO/status/1343476008310206466