L’horizon est sombre : la crise du Covid se dévoile toujours davantage comme l’amorce de toute une série de crises, sanitaires, sociales, politiques, économiques, techniques, climatiques.
Difficile, au vu de la gestion actuelle du Covid-19, pour les citoyens, de faire confiance aux élites, aux dirigeants, aux médias, aux structures en place. Un abîme s’ouvre entre le discours politico-journalistique et les aspirations au bon sens, au partage, à la santé et joie de la plupart.
Conséquence : les gens se mettent à réfléchir, à s’organiser, en marge des discours officiels.
Que faire si les citoyens se méfient, se rassemblent et s’organisent ?
Deux possibilités se présentent à nos élites :
- Se remettre en question et s’ouvrir à l’intelligence collective
- Renoncer à la discussion et à la contestation – et abandonner la démocratie…
Oui, les gens en ont marre : les journaux qui parlent tous les jours de vaccins, les jeunes qui déprîment, les restaurants où il faut frapper trois fois comme à la prohibition, les écoles qui ferment les unes après les autres, la société à l’arrêt.
Les gens sont frustrés, ils ont perdu confiance dans les autorités, dans nos institutions, dans la science.
En même temps, il y a une part toute aussi importante (ou même plus), qui garde une confiance énorme dans nos élites. « Plus de 40% des Suisses veulent se faire vacciner dès que possible » titrait la RTS. Si une initiative populaire venait à être proposée pour abandonner la LEp et la situation extraordinaire, elle serait probablement balayée, tout comme ça a été le cas du référendum SwissCovid d’Agora TV.