Covid-19 | Crise de l’info (5/5) | Commentaire final | 500 morts par million d’habitants dans les cantons de Vaud et Genève (215 en Suisse) contre 100 par million jusqu’ici au Brésil. Cela alors même que la gestion sanitaire et socio-économique est incomparablement plus compliquée en Amérique latine que dans nos régions privilégiées. Et nos médias ne cessent de traiter jour après jour le président brésilien Jair Bolsonaro de monstre – et de louer la gestion exemplaire de l’épidémie en Suisse.
Le dirigeant brésilien est certes tout sauf un homme exemplaire : nombre de ses actions et réactions sont effrayantes, mais ce n’est pas une raison pour crier tous les jours au scandale, comme le font nos médias, continuant de préférer les préjugés faciles au travail complexe de mise en perspective. Lors des 7 derniers jours, nos journaux ont titré, condescendants :
- 18 mai (ATS) : « Le Brésil harangue ses partisans bravant les normes sanitaires »
- 19 mai (Swissinfo.ch) : « Le coronavirus et Jair Bolsonaro, une telenovela à la brésilienne »
- 20 mai (Tribune de Genève) : « Bolsonaro s’enfonce dans la crise sanitaire et politique »
- 21 mai (ATS) : « Plus de 5 millions de cas, la situation empire en Amérique latine »
- 22 mai (ATS) : « Brésil : plus de 20’000 morts du Covid-19. Bolsonaro persiste »
- 23 mai (ATS) : « Diffusion d’une vidéo truffée de dérapage du président brésilien »
- 25 mai (ATS) : « Bain de foule pour le président brésilien malgré le Covid-19 »
Question grave : et si c’était précisément cette attitude distante, condescendante des médias qui a poussé une partie des peuples américains et brésiliens à élire les excentriques Trump et Bolsonaro ?
Si ces élections sont effectivement le fruit d’une révolte populaire face aux « élites » et médias qui se contentent de transmettre les idées qui les mettent, eux, en valeur, la même chose nous pend au nez. Pour que les choses changent, il s’agit de toute urgence de s’adonner à un vrai travail d’analyse, de mise en perspective et de débat ouvert entre les diverses positions existantes.
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Si au lieu de Bolsonaro le Brésil avait eu un président socialiste ou centriste, les critiques auraient été moins forte.
Les critiques contre la Suède se sont calmées. L’OMS félicite même le pays pour avoir su gérer intelligemment la crise.
Quant à Trump il a pas mal dit n’importe quoi. Mais il a dit deux choses justes ( le virus était saisonnier, et le taux de mortalité proche de 1%) parmi un ramassis de bêtises. Aux USA, la NIAD (National infectious and allergical desease) a court circuité le CDC qui avait pris les choses en main au départ et qui avait lancé des campagnes de tests à grande échelle avec isolation des malades. Quand la NIAD de Fauci a repris la main, ça a été confinement dans la plupart des états.
Pourquoi la Suède aurait des félicitations? La Suède a pris des mesures qui correspondent à ses caractéristiques nationales (densité de population, fermeture des frontières partout en Europe déjà donc pas de tourism, …) que nous aurions pas pu nous permettre en Suisse. On peut pas prendre son cas comme un exemple de non-fonctionnement du confinement.
Si nous prenons quelques chiffres pour comparer :
– nombre d’habitant total :
Suède : 10.23 million Suisse :8.57 million
– Supérficie :
Suède : 449 965 km2 Suisse : 41,285 km²
– Nombre de cas coronavirus :
Suède : 34’ 440 Suisse : 30’ 761
– Nombre de guérison :
Suède : 4’ 971 Suisse : 28’ 200
– Nombre de mort coronavirus:
Suède. : 4’ 125 Suisse : 1’ 648
Phusis votre parti pris procharlatan jean Dominique michel vous empêche de réfléchir sereinement.Vous disiez la Suède un exemple ..si vos sources d informations proviennent du bateleur jdm essayé peut être là science et la on pourrait vous croire