Les progrès technoscientifiques promettent à tout un chacun la vie idéale. Fini les souffrances, les maladies : on a des anti-douleurs, des hôpitaux et des soins extraordinaires. Tellement que notre espérance de vie a pris l’ascenseur, pour passer largement au-delà des 80 ans. Fini les inquiétudes, la nuit, le jour : on peut éclairer et protéger ce qu’on veut. Fini l’ignorance et la bêtise, les écoles et les médias élèvent le niveau de tout le monde. Fini le manque, la faim, l’ennui : nos magasins sont remplis de denrées et les divertissements prolifèrent à l’envi.
Pourtant, alors qu’on croyait pouvoir réaliser tous nos désirs, continuer à s’approcher de la vie idéale ici et maintenant, un nouveau virus est venu tout chambouler. Un nouveau virus pathogène, qui s’ajoute aux 129 autres virus pathogènes que nous possédons parmi les plus 5000 espèces qui vivent en notre compagnie…
Le coronavirus vient nous rappeler que nous ne sommes pas plus le centre du monde que la mesure de toute chose, comme le croient les sophistes.
#OsonsPenser