Qu’avons-nous fait au bon Dieu pour mériter cette crise ? L’intervention du bon Dieu est purement rhétorique. Nietzsche l’a constaté il y a bien longtemps : « Dieu est mort ». Les progrès de la science, de la technique, de l’information, du capital ont mis fin à son influence et à sa vie.
La spiritualité, la verticalité, l’amour du prochain ont été remplacés par le pragmatisme, l’horizontalité, l’égoïsme et la soif de puissance, qui progressent de jour en jour, de manière aussi massive qu’aveugle.
En même temps, les valeurs suprêmes que Dieu symbolisait – le bien, le beau, le vrai – continuent à imprégner et guider nos existences, mais désormais en mode nihiliste, vidées de leur contenu.
Telle est l’absurdité de notre situation : alors que la science, la technique et l’informatique se veulent tout puissants, la plupart des mesures sanitaires-autoritaires sont prises au nom de la vieille morale chrétienne.
Inquiétant mariage entre horizontalité et verticalité.