La crise révèle nos faiblesses structurelles : les dangers liés à notre tendance à la rationalisation binaire, à la bureaucratie, à la normalisation, à la numérisation, à la peur.
Ce penchant implique une telle mise à l’écart de la sensibilité, de l’intelligence et de la complexité du vivant que la plupart se met à douter du discours officiel, de la parole des élites, scientifiques, politiques ou médiatiques, qui semblent nous guider… droit dans le mur.
Conséquence : la révolte gronde de plus en plus fort chez les gens. En face, les élites se replient sur leurs idées et leurs avantages, renforcent leur position et excluent toujours davantage les visions divergentes. Au lieu de les considérer comme des chances pour mettre les choses en perspective et amorcer de nouveaux chemins, salubres pour la vie de tous.