29/01/2016 | Commentaires ()

« Lazarus » est un morceau de Blackstar, le dernier disque de David Bowie. Lazare est un compagnon de Jésus-Christ, malade, que ce dernier ressuscite quatre jours après sa mort.
David Bowie est décédé le 10 janvier 2016. Quatre jours plus tard, il s’est passé quantité de choses, des belles et des moins belles, mais David Bowie n’est pas revenu. Pourtant, bien que noire, la brillante star est toujours là, parmi nous, en nous ; comme tous les grands qui meurent et laissent derrière eux une œuvre qui nous arrache de notre course effrénée contre le temps qui passe.
Prenons le temps d’une chanson, d’un morceau. Plongeons-nous dans Lazarus. Ouvrons tout grands nos oreilles, laissons-nous porter ; mourrons pour mieux vivre avec lui.
*
D’abord, c’est le silence.
LaZarus | Play
Puis on pèse sur « Play » et, comme par enchantement, ça commence, ça commence à jouer.
Bruits stellaires, avant l’arrivée d’une guitare, pure, et d’une batterie. Deux rythmes : l’un rapide, l’autre plus lent, plus poussif : comme un cœur qui bat, dans...
Suite
19/04/2015 | Commentaires ()

Dominique A – Éléor
Quand de tout vous serez lassés, quand vous n’en pourrez plus de l’agitation de ce monde, qui court au plus pressé, vous n’aurez qu’un canal à traverser pour me rejoindre. Où ça ? A Eléor : ville de bord de mer, ville bienheureuse, rythmée par le va-et-vient des vagues.
Oui, avant de ne plus avoir de force, avant de ne plus avoir l’énergie de participer à tout ça, avant que la vie se défile, avant de gagner l’autre bord, celui de la mort, épuisés par tous les efforts, toutes les courses, tout ce jeu, tout ce vide, rejoignez-moi à Eléor !
Vous vous y retrouverez comme dans un rêve, dans une vieille maison, en face de la mer. Les vestes pendues aux patères. Et l’immuable bercement de la mer pour seul bréviaire. Traces blanches, au loin, sur la chaussée. Traces d’écume, au loin, sur l’océan. Fourmillement de mille pensées. Galeries d’écumes, de remous, de renflements, de naissances, de vie, de mort,...
Suite
15/02/2015 | Commentaires ()

Janet Kay ~ Silly GamesHistoire d’amour. D’amour tragique. Jeu de cache-cache. En tension avec l’amour romantique, les idées. Jeu de cache-cache qui dure depuis longtemps, très longtemps. Trop longtemps ?
Voilà bien longtemps qu’elle l’aime, qu’elle veut être avec lui, tout près. Et même plus : qu’elle le veut, qu’elle veut le posséder, lui, tout entier. Tellement qu’elle en est possédée, qu’elle en est folle.
Folie qui est en même temps une honte : folie et honte que de toujours chercher l’autre, et de toujours être si loin l’un de l’autre. Folie et honte que de s’être laissé prendre au jeu, de s’être laissé piquer comme ça par l’aiguillon d’Eros.
A chaque fois qu’elle entend son nom, elle est prise de douleur. Oui, la seule entente de son nom la blesse, à l’intérieur. Pourquoi ? Parce que ça ne joue pas comme elle voudrait. Parce que la réalité n’est pas comme elle le désire. Parce qu’elle n’est pas conforme à son idée. Parce qu’à chaque fois qu’ils...
Suite
04/01/2015 | Commentaires ()

Ah, les oiseaux, délicieux êtres ailés, à plumes ! Quelle légèreté, quelle habileté, quelle autonomie ! Quelle vitesse et quelle intelligence ! Comme ils sont vifs, comme ils sont libres ! Comme j’aime les entendre siffloter, les voir picorer, et voleter, danser dans les airs !
Ils ont tant de choses à nous apprendre : ils sont tellement malins ! D’ailleurs, je ne sais pas si vous l’avez remarqué, mais il y en a même qui chantent, des oiseaux, qui chantent comme nous, les hommes. Et, parmi eux, j’en connais un tout petit et tout léger, particulièrement joueur, particulièrement avisé, qui n’arrête pas de chanter la même chanson, la même histoire. Une histoire qui, depuis que je l’ai entendue, n’arrête pas de me trotter dans la tête : l’histoire de l’oiseau malin.
Bien sûr, pour l’entendre, il faut qu’il n’y ait pas trop de bruit, il faut se taire, tendre l’oreille. Surtout que, malin comme il est, il ne chante jamais longtemps, l’oiseau malin. Très vite, il décolle, il monte...
Suite
16/11/2014 | Commentaires ()

Drôle de musique de la vie. J’ai vu des gens mourir de faim. Il y avait des meurtres, des viols. Des villages en feu. Des personnes qui couraient dans tous les sens, qui essayaient de s’échapper.
Comme je ne pouvais rien faire, je n’ai pas même osé croiser leurs regards. Je me contentais de regarder mes chaussures. Tout ça était acide. Tout ça était tragique. Drôle de musique de la vie. C’était presque comme le blues. C’était presque comme le blues.
A force de vivre tout ça, de ne pas pouvoir faire autrement que de penser à tout ça, tous les jours, je dois mourir un peu. Entre chaque intrigue meurtrière, entre chaque nouvelle catastrophe, je dois mourir un peu. Et quand j’en ai fini de penser, c’est même pire : je dois mourir beaucoup. Je ne peux pas faire autrement : soit je pense à tout ça, à la mort, à tout ça, soit je meure à mon tour sans me rendre compte...
Suite
09/06/2013 | Commentaires ()

NOUVEAU DISQUE DE TRICKY, vecteur de forces surpuissantes : libération musicale de nos corps et de nos esprits à partir des tréfonds de l’existence, par-delà nos fausses idoles, idées et images artificielles.
Voilà près de vingt ans que Tricky, le Bad Boy de Bristol – une ville du Sud-Ouest de l’Angleterre –, fait parler la poudre dans ses bientôt dix disques et ses milliers de concerts. Loin de faire la star, de jouer les idoles, de jeter de la poudre aux yeux, il ne cesse de se plonger au plus profond de lui-même. Loin de défendre, nier, ou simplement faire ronronner nos vieilles valeurs éculées, il se confond avec l’intimité du monde et laisse émerger les énergies qui affluent. Pour mettre le feu aux poudres : animer nos cellules, stimuler nos organes, affiner et exalter nos sens, libérer nos corps et nos pensées des jeux formels – et réalimenter nos vies.
« Tricky » est incernable : un de ces phénomènes délicieux qui débordent nos catégories de...
Suite
03/12/2012 | Commentaires ()

CLIP DU DISQUE « FUTURE VINTAGE » D’ARNO, en concert au Rocking-Chair de Vevey ce mercredi 5 décembre.
Paroles :
Wake up, rise up, don’t fall asleep.
We’re ok with nothing, but rather with something,
We’re the best, better than the rest,
We’re ready for the show, the show of life.
Let the mon(k)ey die, let the money die.
We gone dream for the things we want,
We gone fight for the things we need,
We’re the best, better than the rest
We’re ready for the show, the show of life
Let the monkey die, let the money die
We have seen everything, but live in nothing,
Today and yesterday, we’ll be that tomorrow,
We’re the best, better than the rest,
We’re ready for the show, the show of life
Let the monkey die, let the money die
We gonna dance with the man, the man with that tail
We gonna sing for a man, the man with no plan
We’re the best, better than the rest
We’re ready for the show, the show of life
Let the monkey die, let the...
Suite
25/11/2012 | Commentaires ()

CLIP DE ROMAIN GAVRAS, morceau du disque Watch the Throne des deux stars du rap américain Jay Z & Kanye West.
*
Quand l’injustice et le déséquilibre triomphent, la tension est à son comble : peu s’en faut pour que la violence court-circuite nos idéaux de calme, de confort et de bonheur.
Crise des valeurs. La révolte gronde.
Les idées toutes faites et la bonne conscience ne servent plus à rien. Les structures stérilisantes volent en éclat. Les forces de l’ordre artificiel entrent en conflit avec les puissances musicales d’en-bas. La beauté de surface dévoile une esthétique abyssale.
C’est la guerre : retour de l’instinct animal.
Pour la sauvegarde de la vie.
*
Pas d’église dans un état sauvage
Paroles :
Expression foisonnante de sensations d’un monde absurde, sans horizon, où l’homme risque à chaque instant de dégénérer en animal.
Traduction :
[Frank Ocean]
Des êtres humains dans une foule
Qu’est ce qu’une foule pour un Roi?
Qu’est ce qu’un Roi pour un Dieu?
Qu’est ce qu’un Dieu pour un non-croyant
Qui ne croit en rien?
On...
Suite
17/09/2012 | Commentaires ()

CETTE VAGUE, COMME ELLE S’APPROCHE AVEC AVIDITÉ, comme s’il s’agissait d’atteindre quelque chose ! Avec quelle hâte anxiogène elle se glisse dans les angles les plus intimes des gorges rocheuses ! Il semble qu’elle veuille y devancer quelqu’un ; il semble qu’il y a là quelque chose de caché, qui a de la valeur, grande valeur.
— Et voici qu’elle revient, un peu plus lentement, encore toute blanche d’excitation, — est-elle déçue ? A-t-elle trouvé ce qu’elle cherchait ? Simule-t-elle la déception ?
— Mais déjà s’approche une autre vague, plus avide et plus sauvage encore que la première. Et son âme semble elle aussi remplie de secrets et de convoitise des trésors ensevelis.
Ainsi vivent les vagues — ainsi vivons-nous, nous autres êtres voulants !
Friedrich Nietzsche, Gai savoir, IV, 310.
Erol Alkan & Boys Noize jouent Waves avec Chilly Gonzales en Piano Remake.
...
Suite
17/04/2012 | Commentaires ()

MORCEAU ET CLIP DE MY BRIGHTEST DIAMOND, extrait du disque All Things Will Unwind , sorti en 2011. Shara Worden, doux oiseau phusique : moineau à la force de l’aigle.
*
When you’re privileged you don’t even know you’re privileged
When you’re not
You know
When you’re happy you don’t even know you’re happy
When you’re not
You know
Righteous, heathen
Blinded and seeing
You’re next you’re before
You’re pompous you are poor
You’re hungry yet strangely
You’re working like crazy
Selling, buying
Laughing and crying
High, low, middle
High, low, middle middle
High, low, middle
Keep yourself low, but not too low
Saving, wasting
Dying for a tasting
Banging for a buck
And you’re shit and out of luck
Are you fat or are you eating up your hat
Are you fat
Are you
High, low, middle
High, low, middle middle
High, low, middle
Keep yourself low, but not too low
Lord help you when you’re growing old
Lord help you when you’re tired and cold
Lord help you when the dealin’s done
Lord help you when the gettin’s gone
Lord help you when you’re growing old
Lord help you when you’re tired and cold
Lord...
Suite
06/03/2012 | Commentaires ()

JEAN-LOUIS MURAT S’EXPRIME sur France Culture.
Après avoir sorti Grand lièvre, son vingt-quatrième album, en fin d’année dernière, l’Auvergnat Jean-Louis Murat a fait le détour de France Culture pour se laisser interviewer par Frédéric Taddeï.
Alors que l’hebdomadaire musical britannique Mojo voit en lui le Léonard Cohen français, il se considère pour sa part comme un petit artisan.
Amoureux de la nature, de la campagne, du cyclisme, de l’esprit de conquête et de la dimension épique de la vie, il déteste les bruits des villes et voit partout des salauds aux oreilles bouchées. Son regard sur notre monde est pour le moins acéré, que ce soit à propos des médias, de la politique, de l’économie, de l’art, y compris The Artist et Intouchable qu’il vilipende gaiement.
Côté travail, loin de la chanson expérimentale, il fait une musique centriste, « pour le bien des organes », dit-il : le cerveau, le cœur, l’estomac. Il joue, chante et parle avant de réfléchir, en laissant les forces...
Suite
25/02/2012 | Commentaires ()

MORCEAU ET CLIP DE MICKEY 3D, extrait de l’album Matador, sorti en 2005.
*
Je n’ai pas peur des Américains,
Ni des cons, ni des politiciens,
Mais j’ai peur de t’attraper la main
Et que tu me m’esquives encore
Je ne sais pas si cet amour est fort
Ou s’il ressemble à la chasse au trésor
Si t’en veux pas sache que je le déplore
Et que je m’excuse encore
Je n’ai pas peur de la mort
Mais que tu m’évites encore
Je te préviens matador
Qu’un jour je t’aurai alors
On a vu des taureaux aimer les toreros
On a vu des taureaux aimer les toreros
Je n’ai pas peur des ordinateurs
Ni des virus exterminateurs
J’ai défoncé tellement de gladiateurs
Qu’ils ont disparu alors
J’aimerais bien t’emmener sur le port
Te refaire le coup du conquistador
J’ai peur que tu joues les toréadors
Et que tu m’esquives encore
Je n’ai pas peur de la mort
Mais que tu m’évites encore
Je te préviens matador
Qu’un jour je t’aurai alors
On a vu des taureaux aimer les toreros
On a vu des taureaux aimer les toreros
Clip :
...
Suite
07/02/2012 | Commentaires ()

GEORGES BRASSENS, MORCEAU EXTRAIT DU DISQUE Supplique pour être enterré à la plage de Sète, 1966. Chanson paillarde.
La veuve et l’orphelin, quoi de plus émouvant ?
Un vieux copain d’école étant mort sans enfants,
Abandonnant au monde une épouse épatante,
J’allai rendre visite à la désespérée.
Et puis, ne sachant plus où finir ma soirée,
Je lui tins compagnie dans la chapelle ardente.
Pour endiguer ses pleurs, pour apaiser ses maux,
Je me mis à blaguer, à sortir des bons mots,
Tous les moyens sont bons au médecin de l’âme…
Bientôt, par la vertu de quelques facéties,
La veuve se tenait les côtes, Dieu merci !
Ainsi que des bossus, tous deux nous rigolâmes.
Ma pipe dépassait un peu de mon veston.
Aimable, elle m’encouragea : « Bourrez-la donc,
Qu’aucun impératif moral ne vous arrête,
Si mon pauvre mari détestait le tabac,
Maintenant la fumée ne le dérange pas !
Mais où diantre ai-je mis mon porte-cigarettes ? «
A minuit, d’une voix douce de séraphin,
Elle me demanda si je n’avais pas faim.
« Ça le ferait-il revenir, ajouta-t-elle,
De pousser la...
Suite
06/01/2012 | Commentaires ()

CLIP DU DERNIER MORCEAU DE BESTAIRE, DERNIER DISQUE DE PHILIPPE CRAB, sorti fin 2011.
*
Ecrit et composé par Philippe Crab
Interprété par Philippe Crab (guitare, voix, accordéon) Léonore Boulanger (voix)
*
Images extraites de « Don Quijote » d’Orson Welles et de Jesus Franco,
montée par Aurélien Merle.
Voici le clip :
...
Suite
29/12/2011 | Commentaires ()

LE PLUS GROS TUBE DE L’IMMENSE GROUPE QU’EST R.E.M. Extrait de l’album Out of Time (1991). « Losing my religion » est à entendre au sens de « perdre son calme », « perdre confiance » (vieille expression du sud des États-Unis). Michael Stipe – leader et chanteur du groupe – présente le morceau comme expression d’une désillusion amoureuse. Du monde idéal que promet notre tradition ?
*
Paroles :
Life is biggerLa vie est plus grandeIt’s bigger than youPlus grande que toiAnd you are not meEt tu n’es pas moiThe lengths that I will go toLes longueurs que j’atteindraiThe distance in your eyesLa distance dans tes yeuxOh no I’ve said too muchOh non, j’en ai trop ditI set it upJe l’ai provoqué
That’s me in the cornerC’est moi dans le coinThat’s me in the spotlightC’est moi sous le feu du projecteurLosing my religionPerdant mon calmeTrying to keep up with youEssayant d’être à ta hauteurAnd I don’t know if I can do itEt je ne...
Suite
21/12/2011 | Commentaires ()

MORCEAU DE DUMMY, DISQUE DE PORTISHEAD SORTI EN 1994.
Paroles :
Oh, can’t anybody see,
We’ve got a war to fight,
Never found our way,
Regardless of what they say.
How can it feel, this wrong,
From this moment,
How can it feel, this wrong.
Storm,
In the morning light,
I feel,
No more can I say,
Frozen to myself.
I got nobody on my side,
And surely that ain’t right,
Surely that ain’t right.
Oh, can’t anybody see,
We’ve got a war to fight,
Never found our way,
Regardless of what they say.
How can it feel, this wrong,
From this moment,
How can it feel, this wrong.
How can it feel this wrong,
From this moment,
How can it feel, this wrong.
Oh, can’t anybody see,
We’ve got a war to fight,
Never found our way,
Regardless of what they say.
How can it feel, this wrong,
From this moment,
How can it feel, this wrong.
Clip :
...
Suite
14/12/2011 | Commentaires ()

TUBE DE YOUSSOU N’DOUR ET NENEH CHERRY réalisé en 1994.
*
Au fond des corps,
Au fond des cœurs,
Sur les visages d’enfants,
Des millions de voix
Qui disent l’innocence,
Le jeu, la joie possibles
Du monde.
*
Clip :
Paroles:
Couplet 1 : Youssou N’dour (en wolof/Senegalais)]
Boul ma sene,Ne me regarde pas de loinBoul ma guiss madi re nga fokni maneNe regarde pas mon sourire, en pensant que je ne sais pasKhamouma li neka thi sama souf ak thi guinawCe qui est au-dessus et sous moiBeugouma kouma khol oaldine yaw li neka si yawJe ne veux pas que tu me regardes et pensesMo ne si man, li ne si mane moye dilene diapaleQue ce qui est en toi est en moi, ce qui est en moi est là pour les aider
[Neneh Cherry]Roughneck and rudeness,Fureur et dureté,We should be using, on the ones who practice wicked charmsNous devrions nous bouger, loin de ceux qui pratiquent les mauvais sortsFor the sword and the stonePour le soleil et la pierreBad to the boneMauvais jusqu’au...
Suite
21/11/2011 | Commentaires ()

DOMINIQUE A, « LE SENS », paroles et clip du morceau de l’album La Musique (2009). Et si, au lieu de chercher désespérément le sens, on se mettait à s’interroger sur la valeur ?
*
Paroles :
J’ai tout essayé
J’ai pas trouvé le sens
J’ai cherché dans la rue
J’ai écrit « j’ai aimé »
J’ai voyagé, j’ai cru
J’ai nié des évidences
J’ai nagé nu, mais désolé
J’ai pas trouvé le sens
J’ai pas envie de sauter
J’ai pas envie d’une balle
Je préfère exister
Même si c’est pour que dalle
J’aime bien respirer
J’aime bien me sentir sale
J’aime avoir de la chance
Et me faire embrasser
Mais bien sûr si j’y pense
Tout ça n’a pas grand sens
Mais bien sûr si j’y pense
Aujourd’hui, braderie
J’offre tout ce que j’ai
Je donne tous mes objets
Mes souvenirs aussi
Contre un sens à ma vie
Même un qui fait son temps
Même un peu décevant
Même que pour les vacances
Même que le temps d’une danse
J’ai tout essayé
J’ai pas trouvé le sens
On dit que pour beaucoup
C’est la même béance
En ont-ils tous conscience
Tout le temps ou pas à-coups
Peut être...
Suite
16/11/2011 | Commentaires ()

L’ART DES MUSES EST D’UNE TOUTE-PUISSANTE RICHESSE PHUSIQUE : comme le révèle la première Pythique de Pindare, après les fidèles efforts, les forces de la magie, de l’amour, du sommeil, de la possession, de la vie et de la mort finissent par se conjuguer.
*
Ayant relâché des deux côtés son aile rapide
Sur le sceptre de Zeus, l’aigle s’endort.
D’un nuage au sombre aspect,
Doux fermoir des paupières
Le son de la musique
A enveloppé sa tête courbée.
Endormi, le roi des oiseaux balance son dos onduleux
Au rythme des poussées de la musique.
(Pindare, Pythique, I)
*
L’aile véloce de l’aigle est relâchée. Posé sur le sceptre du dieu des dieux, la tête baissée, le roi des oiseaux se laisse envahir, enivrer, embrumer par le son de la musique. Enveloppé par des élancements semblables aux souffles du vent, au va-et-vient des vagues et de tout phénomène, l’oiseau de proie s’assoupit, plonge dans un sommeil profond. Paisible, docile, il balance sans s’en rendre compte son dos onduleux au rythme des ondes mélodiques...
Suite
29/10/2011 | Commentaires ()

MORCEAU DE STROMAE, EXTRAIT DE L’ALBUM CHEESE, sorti en 2010. Clip officiel et genèse phusico-musicale du buzz avec Jamel Debouze.
*
Alors on d…
Qui dit étude dit travail,
Qui dit taf te dit les thunes,
Qui dit argent dit dépenses,
Qui dit crédit dit créance,
Qui dit dette te dit huissier,
Lui dit assis dans la merde.
Qui dit Amour dit les gosses,
Dit toujours et dit divorce.
Qui dit proches te dit deuils car les problèmes ne viennent pas seuls.
Qui dit crise te dit monde dit famine dit tiers- monde.
Qui dit fatigue dit réveille encore sourd de la veille,
Alors on sort pour oublier tous les problèmes.
Alors on danse…
Et la tu t’dis que c’est fini car pire que ça ce serait la mort.
Quand tu crois enfin que tu t’en sors quand y en a plus et ben y en a encore!
Est-ce la zik ou les problèmes, les problèmes ou bien la musique.
Ca t’prend les tripes ca te prend la tête et puis tu pries pour que ça s’arrête.
Mais c’est ton...
Suite
05/09/2011 | Commentaires ()

MORCEAU LIVE DU DISQUE 23 DE BLONDE REDHEAD (2007).
Les belles rencontres – profondes, intenses, sans faux-semblants – sont rares. Tellement rares qu’elles sont de véritables fêtes.
Il y en a qui disent qu’elles ne se font pas avec des gens, mais uniquement avec les choses, les phénomènes. Parce qu’ils ne trichent pas, parce qu’ils sont sincères, montrent toujours le maximum de ce qu’ils cachent.
Qu’y a-t-il de plus beau, en effet, que de rencontrer un arbre, un brin d’herbe, une coccinelle, une fourmi ? Sans triche, d’égal à égal ; et de se rendre compte que nous sommes, au fond, le même. Juste un peu plus compliqué, juste un peu moins honnête, juste un peu moins capable de se dire, de se partager, bref un peu moins ouvert à… la rencontre.
Et pourtant de telles rencontres existent aussi avec des gens ! Quelle fête ! Quel bonheur ! Toi et moi, ensemble, le même, traversés par les même forces, de fond en comble.
Amour fusionnel ? Si...
Suite
04/08/2011 | Commentaires ()

TOUS LE MONDE LE SAIT : AMY WINEHOUSE est morte le 23 juillet dernier.
Ce que personne ne sait, c’est où s’en est allé la force qui portait sa divine et étrange voix.
En guise d’hommage, nous vous proposons Rehab, fameux titre de 2006.
Rehab signifie désintoxication, réinsersion, réhabilitation.
A méditer.
Comme toujours, vous trouverez les paroles sous la vidéo.
Paroles :
They tried to make me go to rehab but I said ‘no, no, no’
Yes I’ve been black but when I come back you’ll know know know
I ain’t got the time and if my daddy thinks I’m fine
He’s tried to make me go to rehab but I won’t go go go
I’d rather be at home with Ray
I ain’t got seventy days
Cause there’s nothing
There’s nothing you can teach me
That I can’t learn from Mr Hathaway
I didn’t get a lot in class
But I know it don’t come in a shot glass
They tried to make me go to rehab but I said ‘no, no, no’
Yes I’ve been...
Suite
24/06/2011 | Commentaires ()

NOUVELLE VAGUE 1, « In A Manner Of Speaking », reprise de Tuxedomoon, 2004.
*
Paroles :
In a Manner of speaking
I just want to say
That I could never forget the way
You told me everything
By saying nothing
In a manner of speaking
I don’t understand
How love in silence becomes reprimand
But the way that i feel about you
Is beyond words
Oh give me the words
Give me the words
That tell me nothing
Oh oh oh oh give me the words
Give me the words
That tell me everything
In a manner of speaking
Semantics won’t do
In this life that we live we only make do
And the way that we feel
Might have to be sacrified
So in a manner of speaking
I just want to say
That just like you I should find a way
To tell you everything
By saying nothing.
Oh give me the words
Give me the words
That tell me nothing
Oh oh oh oh give me the words
Give me the words
That tell me everything
Oh give me the words
Give me the words
That tell me nothing
Oh oh oh oh give me the...
Suite
14/06/2011 | Commentaires ()

NOUVEAU MORCEAU DU DERNIER DISQUE de Philippe Katerine
Des bisoux
On est là pour quoi
On est là pour qui
Dans les magasins
A se prendre la tête
Au fond qu’est ce qu’on veut
Au fond qu’est ce qu’on cherche
Quand on s’prend la tête
Mais qu’est ce qu’on attendDes bisoux…
Quand on se dit fuck
J’te défonce la gueule
Tout en insultant
Les papa les maman
Au fond qu’est ce qu’on veut
Au fond qu’est ce qu’on cherche
Quand on se dit fuck
Mais qu’est ce qu’on attend
Des bisoux…
De façon générale
Et très globalement
En définitive
Mais qu’est ce qu’on attend
Pour se faire
Des bisoux…
...
Suite
24/05/2011 | Commentaires ()

DOMINIQUE A, « ROUVRIR », morceau du disque L’horizon, 2006.
*
Toute ma vie
Je n’ai fait que rouvrir
Des fenêtres et des portes claquées
Ni poignées ni serrures
Ne m’ont fait reculer
C’est étrange qu’aujourd’hui
Je me mette à faiblir
C’est ce bruit
Qu’aura fait la dernière
Porte claquée, c’est ce bruit
Il était différent
Il était
Plus sévère
Tu as fermé si fort
En sortant.
Et cette porte
Je ne peux pas l’ouvrir
Car si j’ouvre et que rien ne m’attend ?…
Mais tu vas revenir
Je le sens.
Jusqu’ici
Je n’ai fait que rouvrir
Mais cette fois
C’est sur toi que je compte ardemment
Assise face à la porte
Je t’attends
Mais peut-être attends-tu
Que je vienne t’ouvrir ?
*
Essai de clipEssai Reouvrir Dominique A di lagneau13
...
Suite
10/05/2011 | Commentaires ()

LES RITAMITSOUKO, « Y’A D’LA HAINE », morceau du disque Système D, EMI, 1993.
*
On n’a pas que de l’amour
Ça non !
On n’a pas que de l’amour à revendre
Ça oui ! Y’a d’la haine
On n’a pas que de l’amour
Ça non ! Y’a d’la haine
La haine aussi
Faut qu’elle se répande
Sans que ça freine
Y’en a même un sacré bon paquet
Eh ouais
Ouais quand même
Quand même
On n’a pas que de l’amour
Ça non !
On n’a pas que de l’amour à revendre
Ça oui ! Y’a d’la haine
(…)
*
Clip :
...
Suite
24/04/2011 | Commentaires ()

MICKEY 3D, RESPIRE, morceau du disque Tu ne vas pas mourir de rire (2003).
Paroles
Approche-toi petit, écoute-moi gamin,
Je vais te raconter l’histoire de l’être humain
Au début y avait rien au début c’était bien
La nature avançait y avait pas de chemin
Puis l’homme a débarqué avec ses gros souliers
Des coups d’pieds dans la gueule pour se faire respecter
Des routes à sens unique il s’est mis à tracer
Les flèches dans la plaine se sont multipliées
Et tous les éléments se sont vus maîtrisés
En 2 temps 3 mouvements l’histoire était pliée
C’est pas demain la veille qu’on fera marche arrière
On a même commencé à polluer le désert
Il faut que tu respires, et ça c’est rien de le dire
Tu vas pas mourir de rire, et c’est pas rien de le dire
D’ici quelques années on aura bouffé la feuille
Et tes petits-enfants ils n’auront plus qu’un oeil
En plein milieu du front ils te demanderont
Pourquoi toi t’en as 2 tu passeras pour un con
Ils te diront comment t’as pu laisser...
Suite
14/04/2011 | Commentaires ()

TRICKY, « REALLY REAL », in : Mixed Race, Domino Recording, 2010.
*
Printemps artificiel.
Eclosion idéaliste.
En cherchant à se hisser au niveau de la beauté idéale,
On finit par devenir comme elle,
Pure forme, simple surface.
Objet de toutes les convoitises, certes,
Mais image vide de contenu.
Non sans que Dionysos gronde çà et là.
*
Paroles:
Pas trouvées. Si quelqu’un les découvre, c’est évidemment volontiers.
...
Suite
30/03/2011 | Commentaires ()

FRANÇOIZ BREUT, LES JEUNES POUSSES, morceau du disque A l’aveuglette (2008). Ici : en session acoustique en plein air. Vous trouverez les paroles sous la vidéo.
*
*
La vie, un enfant qui joue.
Le jeu, l’inutile, comme idéal de ce qui est comblé de force.
L’enfance de dieu, παῖς παίζων.
Notre enfance à tous.
*
*
Paroles
« Ils ne demandent qu’à courir dans l’herbe tendre cheveux au vent, bourgeons fougueux et rayonnants ivres de cris et pleins d’élans. Dans les cours toutes ratatinées, ils se défoulent à perdre haleine. Les trottoirs sont toujours trop étroits pour tant d’énergie qui se déploie. On aimerait qu’ils soient sans limite, que leur course n’ait jamais de fin. Qu’ils puissant prendre leurs jambes à leur cou et hurler comme des loups. Les jeunes poussent à toute allure bien étourdis par l’air cinglant. La sève déborde, les branches s’allongent vers la lumière qui ne fait que passer. Ils rêvent ...
Suite
08/03/2011 | Commentaires ()

CLIP NON OFFICIEL de Massive Attack, Splitting The Atom, 2009.
Phusis et idéalisme
Courber l’échine
Sang de taureau
Brillance et arrogance de l’homme
Chant du bouc
Danse à mort
Art de vivre
Paroles
The baby was born
Nettles and Ferns
The evening it chokes
The candle it burns
This disguise covers
Bitter lies
Repeating the joke
The meaning it dies
Pass me a coat I’m not a-
‘fraid to leave
I’m letting you know
I know what you need
I’ll turn you around
This beautiful town
And then you’ll believe it when your eyes then deceive you
Its easy, dont let it go
Its easy, dont let it go
Its easy, dont let it go
Don’t Lose It
Its getting colder outside
Your rented space
They shadow box and they
Paper chase
It never stops
And we’ll never learn
No hope without dope
The jobless return
The bankers have bailed
The mighty retreat
The pleasure it fails
At the end of the week
You take it or leave
Or what you receive
To what you receive
Is eternited leave
Its easy, dont let it go
Its easy, dont let it go
Its easy, dont let it go
Don’t lose it
Incandescent light at doors
In adolescent menopause
In little...
Suite
13/02/2011 | Commentaires ()

LE 14 FÉVRIER à 21h00, PJ HARVEY EN DIRECT.
Pour célébrer la sortie de son dernier disque, Let England Shake, PJ Harvey nous donne rendez-vous lundi 14 février à 21h00 pour une messe noire à la Maroquinerie à Paris.
Rendez-vous à ne pas manquer !
Pour voir le concert Deezer Offline de PJ Harvey du 14 février à 21h00 en direct de la Maroquinerie, cliquez ici.
Let England Shake est en outre en écoute intégrale là.
...
Suite
05/01/2011 | Commentaires ()

MORCEAU D’ARNO, EXTRAIT DU DISQUE Jus de box, sorti en 2007 chez EMI.
Jus de box est le 32e disque ( !) d’Arno, tête brûlée de la chanson française.
Arno : sorte de fou, voyant inspiré loin de toute érudition, de tout papier glacé et de toute aseptisation. Force brute qui laisse gronder des plus informes profondeurs les plus grandes beautés musicales, qui joue avec les contraires, les larmes et les sourires, le noir et le blanc, toujours pour faire parler la vie.
Arno ou : comment écrabouiller un éléphant avec le petit doigt, comme ça, en passant, mine de rien.
Les petites oreilles sauront apprécier. D’abord le clip, non sans résonances avec certains passages du Zarathoustra, ensuite le texte. Puis, en bonus, un autre clip et un autre texte, d’un tout autre genre…
Paroles de « Mourir à plusieurs »
Des frigos, des multi robots
Des huiles de vidange, des gaz à gogo
Des liquides toxiques pour bien qu’elle astique
Et du silicone pour être esthétique
Ca fait moins peur
De mourir à plusieurs
Avec ardeur,...
Suite
26/12/2010 | Commentaires ()

BIENTÔT UN NOUVEL ALBUM DE Polly Jean HARVEY !
Let England Shake sort le 14 février 2011. Album co-produit par PJ Harvey, Flood, John Parish et Mick Harvey, enregistré dans le Dorset, dans une église du XIXe siècle.
Pour se mettre l’eau à la bouche, un clip est apparu sur le site officiel de PJ Harvey. Il s’agit du premier des 12 clips réalisés par Seamus Murphy, photographe très inspiré, lui aussi (à découvrir ici).
Oui, lui aussi : PJ ne semble pas avoir perdu son inspiration. Tout porte à croire qu’elle continue son bonhomme de chemin de chercheuse et de trouveuse musicale. Vers la limite. Vers le caché. Vers l’équilibre, précaire. Vers la multiplicité de possibilités. Toujours sur la pointe des pieds. Toujours en union avec les contraires. Toujours avec une puissance inouïe dans les soubassements.
Le grand style : maîtrise du chaos que l’on est.
Le morceau qui donne le titre à l’album, Let England Shake, PJ l’a présenté à la TV en...
Suite
23/11/2010 | Commentaires ()

TRICKY, MAKES ME WANNA DIE, in Pre-Millenium Tension, Island/PolyGram Records, 1996. En concert au Bierhübeli de Berne ce jeudi 25 novembre.
Voilà déjà quinze ans que Tricky fait gronder Dionysos. Un fou qui joue le jeu du monde. Qui incarne le monde. Les forces contradictoires du monde. Par-delà bien et mal.
L’expérimentation, toujours, coûte que coûte. No more no less.
Sus à l’analyse, à l’objectivation, à la ratiocination, à la stratégie et au jugement qui dominent notre drôle de monde !
Vous n’y croyez pas en voyant le clip ci-dessous ? Réécoutez le morceau en vous occupant des paroles.
Paroles :
Follow where Mary goes
Cherish the things she knows
Says if I change my stride
Then I’ll fly
She makes me wanna die
Change my stride
Then I’ll fly
Look to the sun
See me in psychic pollution
Walking on the moon
How could you dare?
Who do you think you are?
You’re insignificant
A small piece, an ism
No more no less
You try to learn the universe
Can’t even converse in uni-verse
You know it’s ironic smoking hydroponic
She makes me...
Suite
21/09/2010 | Commentaires ()

PHILIPPE KATERINE EST UN OVNI. La banane est le tube de son dernier disque, qui s’appelle… PHILIPPE Katerine (sortie le 27 septembre chez votre disquaire – s’il existe encore d’ici-là).
Chez lui, la phusis dionysiaque prend de drôles de masques. En même temps popu, branché, intello, sot, agaçant, attirant, superficiel, profond, etc.
Il est incernable, mais toujours léger.
La banane s’annonce comme le tube de cette fin d’été. Tutube qui, comme tous les tutubes, a quelque chose de bien mystérieux, et de bien envoûtant.
Vous trouverez le site internet de Philippe Katerine en cliquant ici.
...
Suite
08/09/2010 | Commentaires ()

RADIOHEAD : IMMENSE GROUPE DE (POST-)ROCK ALTERNATIF
Etape japonaise de sa tournée 2008. Concert immense à Saitama. 1h28 sur Youtube !
Grand moment phusique, devant des milliers de personnes. Fusion avec Dionysos – et ce dans un contexte complètement socratique !
...
Suite
08/08/2010 | Commentaires ()
![]()
SCREAMING’ JAY HAWKINS, I Put a Spell On You (1954)
Vieille ballade métamorphosée en célébration de folie et d’ivresse dionysiaque de Jalacy Hawkins.
Détail et précision de fou.
Paroles :
I put a spell on you
Because you’re mine
I can’t stand the things that you do
No, no, no, I ain’t lyin’. No
I don’t care if you don’t want me
‘Cause I’m yours, yours, yours anyhow
Yeah, I’m yours, yours, yours
I love you I love you I love you I love you I love you I love you
Yeah! yeah! yeah! yeah…
I put a spell on you
Lord! lord! lord!…
‘Cause you’re mine, yeah
I can’t stand the things that you do
When you’re foolin’ around
I don’t care if you don’t want me
‘Cause I’m yours, yours, yours anyhow
Yeah, yours, yours, yours!
I can’t stand your foolin’ around
If I can’t have you, no one will!
I love you, you, you! I love you I love you I love you!
I love you, you, you!
I don’t care if you don’t want me
‘Cause I’m yours, yours, yours anyhow
...
Suite
22/07/2010 | Commentaires ()
![]()
ALAIN SOUCHON, Putain ça penche, in : La vie Théodore (2005)
Clip officiel de la version techno du titre.
Putain ça penche, on voit le vide à travers les planches.
C’est dans le vide que naît le plein.
...
Suite
08/06/2010 | Commentaires ()
![]()
CHARLOTTE GAINSBOURG, Heaven can Wait, in IRM, 2009
IRM, le deuxième disque de Charlotte Gainsbourg, a été réalisé en collaboration avec l’immense Beck. Le résultat : une perle de superficialité par profondeur. Le morceau Heaven can Wait n’en est qu’un exemple. Le clip aussi.
Le site internet de Charlotte Gainsbourg se trouve ici.
Paroles de Heaven can Wait
She’s sliding, she’s sliding
down to the dregs of the world
She’s fighting, she’s fighting
the urge to make [] of pearls
Heaven can wait
and hell’s too far to go
somewhere between what you need
and you know
And they are trying to drive
the escalator into the ground
She’s hiding, she’s hiding
on a battleship with baggage to roam
There’s thunder, there’s lightning
and an avalanche of faces you know.
Heaven can wait
and hell’s too far to go
somewhere between what you need
and you know
And they are trying to drive
the escalator into the ground
And you left your credentials
in a Greyhound station
with a first aid kit and a flashlight
going to a desert unknown
Heaven can wait
and hell’s too far to go
somewhere...
Suite
29/05/2010 | Commentaires ()
![]()
RADIOHEAD, « Pyramid Song », Amnesiac, (2001)
Plongée dans les profondeurs marines.
« There was nothing to fear and nothing to doubt »
Paroles:
I jumped in the river and what did I see?
Black-eyed angels swam with me
A moon full of stars and astral cars
All the things I used to see
All my lovers were there with me
All my past and futures
And we all went to heaven in a little row boat
There was nothing to fear and nothing to doubt
I jumped into the river
Black-eyed angels swam with me
A moon full of stars and astral cars
And all the things I used to see
All my lovers were there with me
All my past and futures
And we all went to heaven in a little row boat
There was nothing to fear and nothing to doubt
There was nothing to fear and nothing to doubt
There was nothing to fear and nothing to doubt
...
Suite
14/05/2010 | Commentaires ()
![]()
CLIP DE DAVID BOWIE.
Faut-il présenter l’immense icône du rock qu’il est ?
Nous nous contentons de dire qu’il est protéiforme. Un de ses trucs à lui, c’est le changement. Changement de direction, de style, d’aspect, de rythme, de forme. Toujours en restant le même. Dionysos. L’énigmatique Thursday’s Child est extrait de l’album Hours (1999).
« Doing my best with what I have » – devise phusique !
Thursday’s Child
All of my life I’ve tried so hard
Doing my best with what I had
Nothing much happened all the same
Something about me stood apart
A whisper of hope that seemed to fail
Maybe I’m born right out of my time
Breaking my life in two
[CHORUS]
Throw me tomorrow
Now that I’ve really got a chance
Throw me tomorrow
Everything’s falling into place
Throw me tomorrow
Seeing my past to let it go
Throw me tomorrow
Only for you I don’t regret
That I was Thursday’s child
Monday Tuesday Wednesday born I was
Monday Tuesday Wednesday born I was
Thursday’s child
Sometimes I cried my heart to sleep
Shuffling days and lonesome nights
Sometimes...
Suite
05/05/2010 | Commentaires ()
![]()
PJ Harvey est peut-être notre sœur phusique la plus proche. Voici un premier titre de sa part : Black Hearted Love, issu du disque qu’elle a fait en 2008 avec John Parish.
Enfantine, joueuse, énigmatique et terriblement féminine, elle n’a de cesse de faire jubiler Dionysos à chacun de ses disques, à chacun de ses concerts, à chacune de ses interviews. A tel point qu’il se reconnaît bien souvent en elle comme dans un miroir.
I think I saw you in the shadows
I move in closer beneath your windows
Who would suspect me of this rapture?
And who but my black hearted love
And who but my black hearted love
When you call out my name in rapture
I volunteer my soul for murder
I wish this moment here forever
And you are my black hearted love
And you are my black hearted love
In the rain, in the evening I will come again
I’d like to take you;
I’d like to take you to a place I know
My black hearted
Régulièrement, nous vous...
Suite
Derniers commentaires
«Je trouve certaines pages très édifiantes ! Merci...»
«Les trois jeunes femmes sont bien differentes entre...»
«Remarquable, précis. C'est un travail bien fait. Je...»
«Excellent....»
«Bonjour et merci pour votre intérêt. La...»