
Il doit en être comme ça pour tout le monde : et chaque journée où nous n’avons pas dansé, ne serait-ce qu’une fois, ne serait-ce qu’un peu, nous devons la considérer comme une journée perdue ! Et chaque vérité que nous avons prononcée sans éclat de rire, fût-il tout petit, nous devons la considérer comme une erreur ! La danse et le rire sont le plus important dans toutes nos entreprises, corporelles et intellectuelles, comme résultat du dépassement de la lourdeur et du sérieux.
***
Traduction littérale
Voilà comment je veux l’homme et la femme : l’un apte à la guerre, l’autre apte à enfanter, mais tous deux aptes à danser avec la tête et les jambes.
Et qu’il soit perdu pour nous le jour où nous n’avons pas dansé une fois ! Et qu’elle soit fausse pour nous, chaque vérité à laquelle il n’y a pas eu un éclat de rire !
***
Il s’agit ci-dessus de la partie 23 (sur 30) du douzième chapitre (« De vieilles et de nouvelles tables ») de la « Troisième partie » des « Discours de Zarathoustra » du Zarathoustra de Nietzsche. Texte phusiquement réinvesti (en haut) et traduction littérale (en bas). Les précédents chapitres se trouvent ici.
Derniers commentaires
«Les trois jeunes femmes sont bien differentes entre...»
«Remarquable, précis. C'est un travail bien fait. Je...»
«Excellent....»
«Bonjour et merci pour votre intérêt. La...»
«Bonsoir, je suis un fervent lecteur de vos...»